Sans saveur

Avec l'affiche jaune, la famille et les sourires, l'affiche promettait du bien bon feel good movie, indépendant, pronant réalité des rapports humains.

Voilà, l'affiche vous a tout dit, vous n'allez pas etre surpris pendant toute la longueur du film.

La surprise vient à tete reposée en faisant le point:

-Quinoa bio, ou la hipster touch du hashtag: l'intrigue repose partiellement sur l'utilisation des moyens de communication numérique. Twitter, Instagram, Vine, ect... Ce n'est pas mal en soi, mais ca va dater le film rapidement. Et malgré l'envie du film de rendre cet apect accessible, cela semblera toujours aussi flou pour les personnes qui ne vont pas plus loin que facebook.
-Trop de tabasco: Le personnage principal est irritant. Je veux bien que tu ne saches pas etre père, mais fais un effort bordayl.
-Le veau était trop cuit. Le gamin est par conséquent artificiel puisque n'importe quel enfant réel de cet age aurait envoyé chier son père à plusieurs moments du film.
-L'intrigue est incohérente comme une soupe au poulet/chocolat. Chef renommé en a marre de ne pouvoir laisser sa créativité, alors il se lance dans les paninis mexicains. Il aurait été plus crédible de voir un chef exténué de la vacuité de la décoration d'assiettes en trace de pneu, et le spectacle que la cuisine est devenue, heureux de retourner vers une cuisine plus vraie, plus humaine et moins destructuralisée.
-Les personnages secondaires étaient comme des rondelles de cornichon sur le coté d'un plat de couscous. On est content de voir D.Hoffmann et Scarlett, mais ils sont inutiles.

Bref, je n'attendais pas un chef d'oeuvre, mais le problème de dosage en tout était frappant, et je fus décu de voir certains excellents acteurs aussi sous-utilisés pour un film qui n'apporte rien et sera oublié par tous, rapidement.