Dans un New-York bien filmé et très coloré, on retrouve avec Cédric Klapisch et son Xavier toutes les femmes de sa vie, les gosses et des thèmes tels que l' homosexualité, l'immigration, le divorce... Autant avec les deux premiers opus de la trilogie, on était surpris, autant là ça tourne un peu en rond: Romain Duris fidèle à son personnage, une ville, des bobos, les petits tracas de la vie... Mais, même si on a cette impression de déjà-vu, "Casse tête chinois" se laisse gentiment regarder. Par contre, c'est regrettable que Kelly Reilly bénéfice d'un personnage peu présent , peu développé et pas très agréable. Quant à Klapisch, il est toujours là pour son caméo habituel. La scène finale reprend en écho la séquence de fin du premier film et c'est assez plaisant. Cette scène où toutes les femmes de Xavier se retrouvent dans son appartement avec l'immigration est très savoureuse. J'aime aussi les premières retrouvailles avec Martine de moins en moins inhibée. Comme dans "L'auberge espagnole" et "Les poupées russes", le montage, l'utilisation de la voix-off de Xavier, le jeu avec la musique ... Tout y est. Nous serons au rendez-vous, sans hésitation, lorsque sonnera la cinquantaine.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2013
Créée
le 23 avr. 2020
Critique lue 202 fois
D'autres avis sur Casse-tête chinois
Inconsistant et nombriliste, à peu près vide en matière de scénario, quelques idées de mise en scène qui lorgnent du côté de Michel Gondry (gadgets et incrustations dans l'écran) et une avalanche de...
le 5 déc. 2013
31 j'aime
6
Je tourne et retourne dans tous les sens dans mon appartement. Décidément ça ne vient pas. Et c'est avec la B.O de l*'Auberge Espagnole* que l'inspiration me vient : nostalgie ? C'est exactement la...
Par
le 13 nov. 2013
27 j'aime
3
Peut-être la prochaine destination de Xavier Rousseau, à moins qu’il n’y soit déjà arrivé avec ces tribulations d'un Chinois à New York. On conçoit que le film puisse exaspérer – toujours la même...
Par
le 9 juin 2015
22 j'aime
Du même critique
En Oregon en 1851, tout est assurément barbare. Voilà plongé le cinéma de Jacques Audiard dans ce parcours initiatique au coeur d'un western crépusculaire. Deux frères, deux tueurs ,John C. Reilly...
Par
le 5 oct. 2018
5 j'aime
Voilà une histoire d’amour et d’addiction somme toute assez classique. L'histoire d'amour , inspirée de faits réels, est touchante. Elle bénéficie de l'interprétation brûlante de Céline Sallette et...
Par
le 11 mai 2019
4 j'aime
Au début, on pense à des collégiens qui cherchent à humilier leur professeur de français remplaçant interprété par Laurent Lafitte, après le suicide du titulaire. Ils forment la brillante classe de...
Par
le 17 janv. 2019
4 j'aime
