Cars - Quatre Roues
6.1
Cars - Quatre Roues

Long-métrage d'animation de John Lasseter et Joe Ranft (2006)

7ème film d'animation des studios PIXAR, studio qui à l'époque depuis le succès de TOY STORY 2 est à son apogée, et vient de sortir du succès des INDESTRUCTIBLES. Et c'est aussi le retour à la réalisation de John Lasseter. CARS est souvent considéré comme étant parmi les moins bons du studio, et malgré qu'il le fasse partit, CARS reste malgré tout un excellent film d'animation.
Flash McQueen, une splendide voiture de course toute neuve promise au succès, découvre que dans la vie, ce n'est pas de franchir la ligne d'arrivée qui compte, mais le parcours que l'on a suivi. Parti pour participer à la prestigieuse Piston Cup, il atterrit suite à une déviation dans la petite ville tranquille de Radiator Springs, sur la Route 66.
L'histoire de ce film est très bonne et comme les autres PIXAR, offre une bonne morale. La thématique du film se centre surtout sur l'amitié et l'amour, et que cela compte beaucoup plus que le succès, donc l'importance est plus d'avoir un très beau parcours au lieu de franchir l'arrivée. Et le tout est parfaitement montré par l'évolution du personnage principal Flash McQueen, une voiture de course ayant l'ambition d'être le premier rookie à remporter la coupe. Ce dernier est arrogant, égocentrique et ne prêtant pas attention à ses coéquipiers (ce qui a gâché sa victoire au début qui pouvait être garantie si il avait changé les pneus). Et le personnage évolue au fil du film et ce dès qu'il arrive à Radiator Springs, où il veut s'enfuir de cette ville car ne pensant qu'à sa course, mais qui va finir par se relier d'amitié avec les habitants et va même aider pour que la ville retrouve son âge d'or. Et son évolution est surtout mené quand il retrouve une légende de la course : Doc Hudson, une voiture que tout le monde avait oublié à cause d'un terrible accident. Et sa relation avec Doc (surtout durant la course) fait que Flash décide de ne pas gagner la course pour que Le King qui un grave accident puisse finir sa course dignement, et comprend que le trophée ne fait pas tout. Le personnage de Doc a aussi une bonne évolution, quelqu'un qui rejette le monde de la course après que tout le monde l'a oublié (d'où le fait qu'il veut se débarrasser de Flash dans la ville) mais qui finit après la déception de la ville de revenir dans le monde de la course en devenant le directeur technique de Flash. Les autres personnages sont aussi très sympathique, notamment Sally avec une très bonne relation avec Flash. Et on a aussi le fameux Martin, le comique relief de la saga. On a également de la sympathie pour les autres habitants de Radiator Springs. Et l'antagoniste Chick Hicks est certes pas très marquant, mais représente bien le connard égocentrique que Flash aurait pu être.
Là où se film fait partie des moins bons PIXAR, c'est au niveau du rythme, où on n'est pas toujours très investit. Et il y a surtout la puissance émotionnelle qui manque à ce PIXAR, mais ça n’empêche pas d'avoir de très beaux moments notamment le flashback sur l'âge d'or de Radiator Springs avant qu'elle soit devenue déserte. Et il y a aussi l'humour qui n'est pas superbe, surtout avec la scène un peu de trop qu'est celle avec les tracteurs. Mais l'intrigue reste malgré tout efficace avec surtout les scènes amusantes où Flash doit réparer la route.
Et les scènes de courses sont très bonnes.
L'animation est excellente, aussi bien dans les couleurs et dans les designs des voitures vivantes. Le casting vocale est très bon et la BO fonctionne parfaitement.
Un très bon PIXAR, mais pas un grand PIXAR.

Créée

le 22 juin 2020

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