Ma critique est disponible sur mon blog : http://reglisseaupaysdesmerveilles.blogspot.com.ar/2017/08/capitaine-superslip-detend-la-ficelle.html


Capitaine Superslip est le dernier film de la franchise DreamWorks. Dans DreamWorks, il y a le mot Dream (=rêver). Rêver, voilà ce que ne cessent de faire Georges et Harold, deux copains inséparables de la classe de CM1. Ces deux gamins géniaux laissent aller leur imagination fertile pour créer une BD qui raconte l'histoire d'un super-héros un peu (beaucoup) barré, le Capitaine Superslip ! A force de faire les 400 coups ensemble, Georges et Harold sont dans le viseur de M.Chonchon, leur directeur hargneux qui menace de les séparer en les plaçant dans deux classes différentes. Georges et Harold ne trouvent rien de mieux comme solution que de l'hypnotiser et de le transformer en...Capitaine Superslip.


Capitaine Superslip centre son histoire sur les thèmes du rire et de l'amitié. Pour ce faire, rien de mieux que d'inscrire de longues et incessantes phases d'humour dans le film. C'est amusant, rigolo, cocasse et le sourire vient facilement durant le long-métrage. Pourtant, le grand défaut de ce film est qu'il ne marque pas les esprits. En effet, il lui manque une dimension pour que les blagues et les personnages deviennent vraiment aboutis pour approcher le niveau des succès de DreamWorks : Moi moche et méchant, Dragons ou encore Shrek. On peut reprocher qu'il y ait une surdose de blagues mais surtout de blagues Pipicaca. Car oui, bien que son slip soit toujours blanc sans aucune tâche, l'humour de Capitaine Superslip ne vole vraiment pas haut. Cela en détendra certains, d'autres trouveront cela lassant au bout d'une heure et trente minutes. A juste titre, il convient de souligner le fait que ces blagues sont entièrement assumées par l'équipe du film. N'en font-ils pas trop ?


George et Harold, qui sont des personnages vraiment attachants et particulièrement bien développés nous font retourner en enfance et posent surtout la question de l'importance de l'amitié. Ce thème est également bien abordé et son développement est intéressant. L'amitié ne semble pas pouvoir fonctionner sans humour et sans rire. Malheureusement, Capitaine Superslip n'est pas de la même trempe que nos deux gamins géniaux. Celui-ci n'évolue aucunement entre le début et la fin du récit au contraire de M.Chonchon qui dépasse son rôle de méchant directeur et qui soulève des questions sur la relation de l'amitié et sur la relation entre George et Harold.


Pour les personnes sensibles aux différents facteurs que peuvent véhiculer l'amitié, à ceux qui souhaitent rigoler un bon coup sans trop réfléchir et à tous ceux qui apprécient l'animé de qualité : n'hésitez plus, venez péter de rire (dans votre slip) au cinéma pour voir Capitaine Superslip !

thomaspouteau
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le 28 août 2017

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