Buzz est un mâle blanc has been et rétrograde -- "bouh, saleté de pilote automatique", "oh, vilain robot-chat" -- franchement con sur les bords et gaffeur au possible. Son manque de discernement condamne d'ailleurs la communauté à demeurer coincée sur une planète hostile.
Heureusement qu'il y a le commandant Hawthorne : elle est jeune, elle est noire, elle est cool, elle est forte et déterminée, et surtout elle rattrape toutes les conneries de ce vieux con de Buzz.
Pendant que ce dernier fait joujou avec son vaisseau spatial, il crée une diffraction temporelle qui fait avancer le temps de quatre ans pendant que lui n'avance que de quatre minute. Le Buzz est encore plus largué qu'avant, vous comprenez l'analogie.
Après ces quatre minutes / quatre ans dans l'espace, la cheffe s'est mariée -- avec une femme, of course -- et a même eu un enfant -- de cette même femme ? ça n'est pas dit...
Bon, vous pouvez faire comme moi et arrêtez cette merde au bout d'un quart d'heure. Il n'y a rien à sauver : le seul ressort comique est l'accumulation de gaffes exécutées par des personnages plus manches les uns que les autres.
Là où c'est plus problématique c'est que Pixar a pensé au bien-être de vos gamins en leur bourrant le crâne de messages woke.