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Jeux d'enfants
Preminger frappe encore une fois assez fort avec ce film-ci, très habile, très bien traité et surtout superbement mis en scène. Le film commence lorsqu'on a une jeune mère, plutôt pas mal faut bien...
Par
le 24 oct. 2015
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Bunny Lake a disparu par FrankyFockers
Un beau film anglais, c'est un film fait par un américain. La mise en scène de Preminger est irréprochable, ses jeux de lumière entre les blancs et les noirs, stupéfiants de sens et d'ésthétique. On se dit juste, pendant ce beau film, qu'on a deviné la fin depuis le début, que tout repose sur un twist qui pouvait étonner en 66 mais plus du tout aujourd'hui, que c'est bien dommage, etc. Sauf que non, Preminger nous emmène à l'opposé de ce qu'on attendait, et parvient à nous surprendre d'une manière aussi forte que Clouzot lors du gros coup de théâtre des Diaboliques. Du coup, à partir de cet instant présent, le film devient formidable, car tous nos repères de spectateur sont inversés, il faut alors revoir tout le film sous une nouvelles perspectives, les paramètres et les enjeux ne sont plus les mêmes. C'est cet instant précis, celui où tout bascule, qui rend le film si précieux, et qui permet enfin d'appréhender à sa juste valeur la beauté et l'intelligence de l'ensemble.
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Écrit par
Créée
le 22 juil. 2014
Critique lue 577 fois
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