Family of the year.

Ce n'est pas ma came les films sans scénario. Les films qui ne font que décrire quelque chose sans avoir de réelle finalité. Mais qu'est-ce qu'on peut faire quand ça touche sa propre génération.

Les seuls éléments "objectifs" que je pourrais ressortir du film sont le casting (parfait et là sur douze années), la photographie splendide malgré une réalisation un peu académique globalement (le film est beau visuellement pas inventif en terme de montage, de plans etc) et la bande sonore qui est un orgasme de tous les instants.

Ce sont des éléments qui participent bien sûr à la qualité du film, mais la raison pour laquelle il m'a instantanément touché est simple: c'est l'enfance et l'adolescence d'un garçon né à la fin des années 80 ou début des années 90. Sa sœur qui chante du Britney, regarder DBZ en rentrant de l'école, jouer à la Xbox avec un copain après l'école, mater le catalogue de soutiens gorge de La Redoute, lire Harry Potter avant de dormir, les flirts des parents qu'on ne comprend pas, la première fête, le camping avec le père, les repas de famille avec les grand parents, Facebook qui envahi ta vie sans raison, l'arrivée à la fac...c'est là, c'est une part de ma génération et ça marche. Bien qu'au début j'avais l'appréhension de voir des éléments de chaque période simplement pour le clin d'oeil appuyé, le film bénéficie d'une vrai authenticité et ce grâce à son casting qui s'est revu régulièrement pendant une longue période. On a l'impression de suivre la vie d'une vraie famille...un peu la notre, mais ailleurs, différent.

En bref, c'est long, mais c'était nécessaire et je ne regrette pas une seule seconde de ce film que j'ai déjà envie de revoir. Une tranche de nostalgie qui a à peu près tout compris des enfants dont elle parle. Pas 10/10 parce que je ne sais pas dans quelle mesure la nostalgie joue un rôle, mais l'envie est là.