Plus de quarante ans après sa sortie, Bonnie and Clyde conserve un impact visuel assez conséquent dont le meilleur exemple est bien évidemment la scène finale. Le film mélange de manière harmonieuse les moments légers, intimes et dramatiques.

Les premiers braquages dans une banque qui a fait faillite trois semaines auparavant ou dans une épicerie car le duo n'a plus rien à manger le tout accompagné d'un morceau joué au banjo pour conclure dans la gaité leurs méfaits sont un peu frivoles alors que la présence fortuite d'un croque-mort pendant quelques instants de leur cavale est, elle, assez lourde de sens. Les retrouvailles de Bonnie avec sa famille sont par contre empreints de nostalgie et les moments intimes entre le couple au contraire un peu tristes.
Ces différents tons donnent au film un véritable cachet et doivent expliquer pourquoi il vieillit aussi bien.

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le 4 févr. 2011

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raisin_ver

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