Sur la route de la guérison

Bleeding Love

Cette œuvre réunit Ewan McGregor et sa fille Clara McGregor dans un duo père-fille. Son autre fille Esther Rose McGregor a un petit rôle aussi.

Un père (Ewan McGregor) conduit sa fille (Clara McGregor) de San Diego au Nouveau-Mexique pour y raconter soi-disant un artiste pour l’aider dans sa carrière. La réalité est néanmoins toute autre, la veille la jeune fille c’est retrouvé dans un hôpital suite à une overdose… Le père a alors pris la décision de l’amener secrètement dans un centre de réadaptation…

Ce ’’Bleeding Love’’ est au travers ces nombreuses imperfections et limitations, un récit profond sur les traumas et comment s’y confronter sereinement. Certes, le chemin parcouru n’est pas toujours des plus intéressant, mais l’évolution de la relation père-fille en son centre l’est énormément. On y suit donc deux âmes torturées par la vie dont le père tente ardemment de faire amende honorable tandis que la fille cherche plutôt à s’évader de sa réalité. Au fil du récit, ils vont petit à petit se reconnecter d’une bien belle manière non sans heurte évidemment. Il n’y a pas à dire, le cœur de ce long-métrage est finement bien construit.

Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de son exécution générale. Entre le premier acte et le dernier, c’est plutôt creux et ça manque indéniablement d’émotions. L’œuvre aurait gagné à développer encore plus son duo principal, car dans l’état actuel ce n’est pas aussi poignant et prenant que ça aurait pu l’être. Bon après, le duo Ewan et Clara McGregor sont quand même parfait ici. Ils dégagent un fort sentiment authenticité qui clairement découle du fait qu’ils sont dans la vraie vie père et fille. D’ailleurs, Clara McGregor fait forte impression ici et ça donne envie de la revoir sur grand écran. Personnellement, j’ai l’impression qu’elle aurait le physique pour incarner Lady Gaga au cinéma. Peut-être est-ce que moi qui voit ça aller savoir.

Bref quoi qu’il en soit, ce ‘’Bleeding Love’’ est un ‘’road movie’’ sincère dans sa proposition, mais maladroit dans son exécution. En soi, c’est un joli trip à la fois touchant et percutant. Ça vaut assurément un visionnage et ce grâce essentiellement aux McGregor qui font briller ce long-métrage d’une bien belle manière.

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