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C’est un film, un constat, un hommage, et une célébration.

( !!! contient des spoilers !!! )

Chadwick Boseman

Le film commence avec le décès brutal de Black Panther. Cette situation en entrée de film est pour moi nécessaire. En effet, ça montre la situation dans laquelle la saga ne peut pas se défaire, sans irrespect pour la mort de l’acteur, et sans chipotage.

C’est comme une manière de dire « Chadwick Boseman est mort, que faisons nous maintenant ? »

Et à partir de ce moment, on ne peut pas nier cette situation dans la suite du film, sans que cela ne puisse faire tache dans le scénario.

Si le monde du cinéma vit un deuil, le film se le doit aussi. Le film et l’acteur ont été un événement si marquant dans le MCU que nous devons le respecter à tout prix.

Cela amène alors aux deuxième thème

La traite des émotions

Le premier film était symbole et outil.

Symbole qu’un film principalement constitué d’un casting noir pouvait faire apparition dans le monde de la science-fiction ( en suivant les comics bien-sur )

Outil pour montrer une image positif que l’on pouvait se faire de l’Afrique dans l’imaginaire collectif. Bien que le wakanda soit un pays fictif, il exprimait par ses symbole et sa culture des traits positif de l’Afrique que l’on ne montre pas si souvent que ça.

Alors, le discours de Killmonger exprimait la vengeance, mais c’était un antagoniste. C’était un méchant, et nous savions qu’il allait perdre.

Ici, tout est beaucoup plus flou et plus nuancé.

La reine Ramonda
D’abord, la reine exprime la tristesse du deuil et la colère au travers de ces décisions de ne pas laisser les nations unies utiliser le Vibranium afin de se conférer des armes.
Cette décision n’est cependant pas sans arguments rationnels, ce n’est pas que du aux émotions, mais à des preuves tangibles montrant des essaies d’attaques de pays membres.

A ce moment là, on comprends ces actions et c’est au publique de choisir si c’est juste ou non. La nuance est alors apportée sous les émotions du deuil mais aussi sous les actions du monde. On comprends le point de vue de tous le monde sans pour autant l’accepter.

Le Dieu Namor
Ce personnage apport quelque chose de profond au film sans être directement relié au deuil, il exprime le film autrement que par ce prisme. Ce personnage est un paramètre à lui tout-seul.

Il exprime la haine et la tristesse que l’on peut ressentir après avoir vu son peuple opprimé. Il exprime une situation du monde réelle et raisonne alors un peu plus dans nos esprits.

A vouloir protéger à tout prix son peuple du pillage de vibranium et potentiellement une futur conquête de son royaume, Talokan, il commença une guerre avec le Wakanda, qui tuera la reine, vient alors le bouleversement d’émotion que va ressentir :

La princesse Shuri
Elle exprime le deuil de son frère via rage enfouie au fond d’elle,ensuite celui de de sa mère a travers le désespoir et la colère pure. La perte de ces êtres les plus chères. Dans cette situation, contrôler ces émotions resemble a un sport de haut niveau, et certaines personnes n’y arrivent pas totalement. C’est ce qu’elle arrive à montrer de manière splendide avec un très bon jeu d’acteur.
Elle perd le contrôle au moment où elle injecte l’herbe coeur et voit Killmonger au lieu de ces ancêtres.

On a alors une profondeur énorme qui est apportée au personnage dans un seul film. Shuri n’est plus lisse. C’est une histoire d’anti-hero que ce film nous apporte.

La puissance

La hiérarchie des puissances est extrêmement bien exprimé dans ce film, ce qui ne sera plus une mince affaire dans les Marvel, étant donné la diversité de personnage qu’il y aura.

Durant la scène où Okoye se fait attaquée par les Telokans, tout est dit. On observe au début un combat rapproché entre elle et trois opposant, ou elle mène la danse. La musique s’arrête laissant place à l’action. Seul les bruitages de combats sont audibles, laissant la tension palpable. Okoye offre des coups critiques aux trois opposants, tombant alors par terre.

Quand soudain, leur supérieur leurs dit de rentrer, ils se relèvent. Okoye est choquée, mais c’était surtout pour nous. C’était pour nous faire comprendre qu’ils s’étaient relevés. Lorsque le général offre un coup fatal à Okoye, et qu’il lui renvoie sa lance, il nous montre qu’il est supérieur à elle. La menace est alors plus dangereuse que tout ce que nous avons connus.

Ce qui est différents des autres films marvels, c’est qu’ici la menace nous montre formellement sa supériorité, laissant le publique se demander « comment les gentils vont-ils l’emporter cette fois ci ? » et c’est cette tension que nous garderons tout le film.

Physiquement, Black Panther est plus faible que Namor, mais il est beaucoup plus dégourdit et possède des atouts intellectuelles permettant de s’adapter beaucoup plus facilement à des situations, c’est en quoi il est supérieur.

Son atout n’est donc plus sa force, mais son cerveau, et c’est un énorme tournant dans l’histoire du personnage.

On montre alors encore une fois un hero nuancé : sa puissance brute est limitée. Il doit alors trouver des ressources ailleurs.

Shuri cristallise alors énormément de choses.

L’utilisation des slow motions pour appuyer sur l’intensité des attaque était aussi un outil si bien esthétique que scénariste. Il appuie à chaque fois sur les moments forts ( la danse funèbres à la mémoire de T’Challah, les bombes à eau lancée sur Shuri, ou celle lancée sur Ramona, la coup de poing de Namor à M’Baku ) et appuie encore plus sur leurs puissance.

L’esthétique :

On retrouve l’esthétique-test de plusieurs autres films qui ont fonctionné ( Shang-chi, ou plutôt les Éternels surtout lors des scènes de plage )

Petits points faibles :

La traite du problème politique n’est pas concluante. On ne sait pas quelle direction va prendre le Wakanda face aux problèmes de ressources internationales.

Aussi, l’histoire du policier ( dont j’ai oublié le nom désoler ) n’apporte pas grand chose à l’histoire mis appart qu’il permet au Wakanda d’être protégé d’actions politiques majeurs des autres pays.

Le temps pouvait paraître long pour les spectateurs car le film dure 2h40, cependant je considère quand même que ce temps était nécessaire à faire vivre le film et assumer la situation dans laquelle il était.

Conclusion

Ce film exprime la tension. Que ce soit dans le film ou à l’extérieur. Il traite de sujets réels et d’émotions réels. C’est pourquoi il est parfois plus qu’un film, c’est aussi un discours entre plusieurs personnes vivant des émotions en conflits : la tristesse, la rage et le deuil.

Shuri a réussi à être écrite pour cristalliser une situation complexe, tout en faisant évoluer l’univers cinématographique d’une saga : black Panther a changé.

Ce film permet de donner une fraîcheur à cet univers qui pouvait tendre vers la caricature d’un monde parfait dans le premier film, et ce qui porte souvent défaut à plusieurs films Marvel. Ici, tout est plus réel.

Ce film a pris le temps de l’être, et a réussi.

Mon Avis global

J’AI PAS. ARRÊTÉ. DE CHIALER.
DU DÉBUT À LA FIN, J’EN POUVAIS PLUS.

Prismo
9
Écrit par

Créée

le 13 nov. 2022

Critique lue 23 fois

3 j'aime

Prismo

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