À Yaoundé, pour échapper au chômage, Sani, Marie et Franck sont devenus mototaxis (Bendskins). Chacun d'entre eux se trouve devant une situation personnelle difficile. Au-delà de la partie documentaire sur cette profession dans la capitale du Cameroun, Bendskins est un film un brin confus dans son démarrage, passant d'une histoire à une autre, puis à une autre, pour revenir à la première et ainsi de suite pendant 90 minutes, ce qui brouille un peu la compréhension. Les trois récits enchevêtrés et très dialogués ressemblent un peu à des bribes de sitcom, genre Plus triste la vie. Car le drame y est privilégié par rapport à la comédie, avec des sujets tels qu'un viol, un recel de cadavre ou encore une répudiation pour cause de grossesse. Mais avec son dispositif narratif trop systématique et un manque d'humour flagrant, le film a bien du mal à maintenir l'intérêt. Dommage, parce que le cinéma d'Afrique est une denrée rare et donc précieuse.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 30 déc. 2021

Critique lue 41 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 41 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

76 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

76 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13