Beethoven’s Christmas Adventure ne prend même plus la peine de filmer le saint-bernard iconique tant il enlise ce dernier, ainsi que la saga, dans ce format téléfilmique dépourvu de mise en scène, de scénario original et de personnages dignes d’intérêt. En lieu et place, la collaboration entre un adolescent inepte et un lutin de Noël condamné au rôle d’élément comique par le décalage qu’il représente entre son monde magique et le monde réel. La comédie ici repose exclusivement sur des blagues peu drôles parce qu’elles ne sont à aucun moment portées par un travail de la mise en scène.
Un produit de mauvaise qualité écoulé en grande quantité pour les fêtes de fin d’année, à l’image des contrefaçons qui remplissent la programmation des chaînes de télévision l’après-midi avec une femme divorcée, un investisseur charmant et une boulangerie à l’abandon.