Je viens de voir un chef d'œuvre. Le prologue donne le ton avec ce qui est peut-être un clin d'œil à Black Edwards avec cet éléphant qui libère ses besoins. Car le film se refuse toute censure, on pisse, on se came, on baise, (on remarquera la référence au film Cœurs Brulés de Von Stenberg de 1930 ou Dietrich nous offre un baiser lesbien)… La merveilleuse scène de la fête donne le tournis sur une musique endiablée, on a là une orgie festive, (non ce n'est pas paradoxal) Et c'est là que Margot Robbie se déchaine, elle habite littéralement le film de son talent et de sa beauté, j'ai vraiment adoré son rôle sexy en diable, ses excentricités, ces pétages de plombs… un enchantement. Brad Pitt reste dans la mesure, mais il le fait très bien, quand à Diefo Calva la révélation du film il est étonnant de justesse, Mais il faudrait citer tout le monde, Li Jun Li qui nous chante des choses très coquines) mais aussi Olivia Hamilton (il y avait vraiment des femmes metteuses en scènes à cette époque ?) Et puis il faudrait parler de la musique, une merveilleuse bande son avec du jazz, du classique, du music-hall. Film à messages ? Non surement pas ! Mais film d'amour, oui ! L'amour du cinéma, le cinéma qui nous rend heureux quel que soit les turpitudes qui peuvent l'entacher ! Merci monsieur Chazelle, vous nous avez pondu un chef d'œuvre (je sais, je me répète !)