Babylon, Un film attendu depuis des mois, autant par la critique que les spectateurs, tant par le casting de luxe (Brad Pitt, Margot Robbie) que la hauteur du projet de Damien Chazelle, dont on connait aujourd'hui un certain goût pour la démesure.
C'est lors d'une soirée pleine de luxure et de musiques endiablées que Manuel Torres ( Diego Calva), homme à tout faire mexicain tombe sous le charme de la mystérieuse Nellie LaRoy (Margot Robbie), jeune femme blonde qui charme l'assemblée, au point de décrocher le soir même son premier rôle au cinéma.
Jack Conrad (Brad Pitt) star reconnue, tente de garder la tête d'affiche pour continuer à vivre sa vie à cent à l'heure, dans un Hollywood en plein bouleversement, avec l'avènement du film parlant.
Engageant "Manny" Torres comme simple assistant, le film nous montre l'ascension sociale et vertigineuse propre au domaine du cinéma américain, fait d'extravagances et de dangers.
Le trompettiste afro-américain Sidney Palmer (Jovan Adepo) donne le ton, offrant un rythme de jazz totalement incontrôlable, à l'image de l'industrie du 7eme Art, qui vas offrir un destin croisé pour nos quatre personnages.
On ne peut réellement être déçu par les derniers films de Damien Chazelle, amoureux transi du grand écran et d'une époque qu'il aurait voulu connaitre.
Ce film pourrait être le plus beau témoignage d'amour d'un réalisateur pour le milieu qui évoluait bien avant sa naissance, bien que le choix de Margot Robbie en égérie du cinéma qui se brûle les ailes paraisse difficilement compris.