Them !
Produit notamment par le duo Roland Emmerich / Dean Devlin, Eight Legged Freaks est une transposition du court-métrage Larger than Life de Ellory Elkayem, qui adapte lui-même son travail pour le...
Par
le 23 sept. 2016
10 j'aime
L’hommage rendu par Arrac Attack au cinéma bis des années 50 – on pense beaucoup à Them ! de Gordon Douglas, sorti en 1954, ou à Tarantula ! de Jack Arnold, sorti l’année suivante – va jusqu’à rejouer la bipolarité du scénario, d’abord figé dans ses interminables séquences d’exposition (première moitié) puis rythmé et généreux dans ses effets horrifico-parodiques (seconde moitié). La partition musicale que signe John Ottman laisse d’ailleurs entendre cette métamorphose interne au récit par l’arrivée du thème principal aussitôt la ville envahie.
La laideur de l’animation numérique, d’abord subie par le spectateur contemporain, fait peu à peu sens : elle dénote à l’image, par les moyens qui sont ceux de l’époque, les artifices mis en place par le film pour confronter ses comédiens à la menace animale, non plus la rétroprojection de l’araignée comme le proposaient les œuvres précédemment citées mais une alternance entre effets spéciaux majoritaires pour les plans d’ensemble et maquettes des pattes géantes pour les plans rapprochés. Le caractère hideux des bestioles générées par ordinateur explicite la facticité d’une telle invasion et mime un budget modeste – alors qu’il représente 30 millions de dollars –, contribue en cela à l’imagerie bis ici revendiquée. Même remarque pour l’interprétation des comédiens, en particulier celle de David Arquette, calamiteuse mais, semble-t-il, assumée… Le résultat est amusant, fidèle à un postulat qui demeure cependant strictement référentiel et récréatif.
Créée
le 19 avr. 2024
Critique lue 4 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Arac Attack - Les Monstres à huit pattes
Produit notamment par le duo Roland Emmerich / Dean Devlin, Eight Legged Freaks est une transposition du court-métrage Larger than Life de Ellory Elkayem, qui adapte lui-même son travail pour le...
Par
le 23 sept. 2016
10 j'aime
Des araignées grosses comme des tanks, plus fourbes que Scapin, aimant bouffer les vieux qui rouillent devant la télé, faisant des sauts dignes de Felix Baumgartner et étant perchées sur un pilier...
Par
le 8 févr. 2013
7 j'aime
Joyeuse série B horrifique de l'été 2002 à la carrière très discrète, concentré à l'ancienne, d'humour et de frayeurs en forme d'hommage au genre très répandu dans les années 50 aux États-Unis et au...
Par
le 29 sept. 2018
6 j'aime
1
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
122 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
86 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
77 j'aime
14