American Dreamer


‘’ As Hard as dying seems, living is a close second.’’ -Phil Loder.


Ce récit est basé sur une histoire vraie sachez-le!


Phil Loder (Peter Dinklage) est un professeur universitaire en économie dont son plus grand rêve est de posséder une maison. Malheureusement pour lui, ce rêve est hors de sa portée du moins jusqu’au jour où il tombe sur une incroyable offre des plus particulière. Une vieille veuve malade du nom d’Astrid (Shirley MacLaine) est prête à lui vendre son manoir pour presque rien si en échange il accepte de vivre avec elle jusqu’à sa mort. Phil accepte le compromis, mais il va apprendre rapidement à ces dépends que l'affaire est trop belle pour être vraie...


Il n’y a pas à dire ça fait toujours plaisir de voir Peter Dinklage sur grand écran. Ici fidèle à lui-même, il se révèle être le meilleur élément de ce ‘’American Dreamer’’. Son Phil Loder est un personnage foncièrement humain dont sa détresse est des plus palpable (Il souffre de devoir constamment se débattre avec la vie pour pouvoir atteindre son rêve.). On a l’impression qu’il est tangible dans sa manière d’être et qu’on peut aisément se projeter en lui.


En soi, Dinklage se démarque pas mal dans ce rôle. Ce qui est aussi un peu le cas de Shirley MacLaine en vieille veuve malade. Bon durant une bonne partie du récit elle est assez effacée, mais elle rattrape ce défaut par quelques belles interactions avec Dinklage. Tous les deux ensembles, ils dégagent un petit quelques choses de touchant et d’attachant.


Je dis petit, car ce film est loin d’être extraordinaire et le bât blesse essentiellement dans la narration. Le duo central n’a pas assez de développement pour être vraiment marquant et on sent que quelques opportunités de ce côté-là ont été manqué. L’histoire en elle-même n’arrive à aucun moment à bien exploité ces thématiques et donc son potentiel réel.


Concrètement, sans la présence de magnétique de Peter Dinklage et celle charmante de Shirley MacLaine ce projet aurait été fort probablement oubliable. Pour schématiser, je dirai que ce ‘’American Dreamer’’ ce laisse visionner, mais qu’il n’y a pas grand-chose à en retirer en bout ligne. J’ai le sentiment que c’est typiquement le genre de film qui peut autant déplaire que d’être apprécié par sa proposition bien singulière. Personnellement, j’ai passée un moment agréable et un peu contemplatif à le regarder. Bref comme toujours, j’ai bien hâte de voir le prochain projet de Peter Dinklage!


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TheMathBelec
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le 11 mars 2024

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