Ainsi, adieu même au peu de bien que vous me voulez !
Adieu, un long adieu à toutes mes grandeurs !
Voilà la destinée de l’homme : aujourd’hui, il déploie les tendres feuilles de l’espérance ;
demain il se charge de fleurs et accumule sur lui toutes les splendeurs épanouies ;
le troisième jour, survient une gelée, une gelée meurtrière, et, au moment où il croit, naïf bonhomme,
que sa grandeur est mûre, la gelée mord sa racine, et alors il tombe, comme moi.


Cette réflexion du cardinal Wolsey, tirée du Henry VIII, pourrait résumer la situation de Shakespeare retournant chez lui à Stratford-upon-Avon après l’incendie de son théâtre au cours d’une représentation dramatique de ce Henry VIII en 1613. L’événement constitue en lui-même un exploit, la pièce ne comprenant pas de scènes de batailles et le coup de canon n’était destiné qu’à souligner avec magnificence l’entrée du monarque au premier acte. Farceuse destinée ! Le théâtre sera reconstruit immédiatement. La carrière du dramaturge s’arrêtera là.


Le film de Kenneth Branagh joue ambigument du titre initial de la pièce Henry VIII : All Is True pour, à travers son film, rappeler ce que l’on sait du barde de Stratford sans trop s’appesantir sur ce que l’on ignore et toutes les polémiques complotistes imputant les œuvres du dramaturge à tous et à n’importe qui plutôt qu’à lui-même. La réponse à cet énigmatique besoin d’énigme lorsqu’il s’agit de Shakespeare sera apportée avec limpidité par Henry Wriothesley, IIIe comte de Southampton ; en anglais Earl of Southampton, interprété par l’immense Ian McKellen. Le mécène de Shakespeare, ami et peut-être amant deviendra le dédicataire du poème Vénus et Adonis et de Lucrèce violée ainsi que la plus grande partie des Sonnets (écrits entre 1593 et 1597). Le comte se montre munificent à l’égard de Shakespeare et il est possible que ce soit grâce à sa générosité que le poète devienne actionnaire de la compagnie du lord chambellan, les Chamberlain’s men qui, sous Jacques 1er, prendront le nom de King’s Men (serviteurs du roi). Ce coup de pouce permettra à la légende et à la fortune du poète de se créer. Bien évidemment, Henry Wriothesley, 3ème comte de Southampton fera un Shakespeare plus crédible que le fils de gantier de Stratford-upon-Avon. Plus instruits du latin, de la philosophie, de la géographie, de la géopolitique et des mœurs des grands du royaume : John Florio (traducteur italien de Montaigne), Sir Francis Bacon, Edward de Vere, comte d’Oxford, Christopher Marlowe (dramaturge), Edward Dyer (poète), William Stanley, comte de Derby… feront des Shakespeare autrement recommandables. Si melius quid habes, accerse, vel imperium fer, aurait dit Horace à bout d’argument (Epîtres I v 6).


Selon l’historien Olivier Spina, le théâtre (élisabéthain puis jacobéen), serait né non seulement d’un désir obstiné d’affranchir l’art dramatique des contraintes politico-religieuses imposées par des magistrats prétendument puritains, mais également de la volonté de libérer les gens du spectacle de leur asservissement financier vis-à-vis de leurs protecteurs aristocratiques ou des possesseurs de lieux de représentations à l’intérieur de la ville (taverniers, brasseurs ou tenanciers). - Rappelons que le quartier des théâtres était situé sur la rive droite de la Tamise hors de la juridiction puritaine de la City -. La création du Théâtre, sous l’impulsion du seul James Burbage, avait donc une valeur quasi prométhéenne : elle marquait l’avènement de représentations théâtrales publiques, libres de toute censure politique et de toute compromission mercantile. Le théâtre se professionnalise et connaît désormais les joies de la jauge. Le débat entre théâtre subventionné et théâtre privé, s’il tend à disparaître, a encore quelques belles matinées devant lui. Les pièces à succès de ce Shakespeare font sa fortune. Le goût des Londoniens pour le théâtre participera à ce succès. Les représentations ayant lieu l’après-midi, il était admis que l’on quitte son ouvrage pour y assister.


Une parenthèse pour souligner la place occupée par Shakespeare dans le théâtre élisabéthain hérité du théâtre antique, notamment sénéquéen et préciser l’élégance et la poésie, apportées par le dramaturge alors que les pièces étaient souvent prétextes à un déferlement de violence gratuite. On relira pour s’en convaincre les pièces de John Webster La Duchesse d’Amalfi qui s’achève (le mot n’est pas trop fort) après l’extermination de tous les protagonistes. Même remarque pour le Démon Blanc de Webster. C’est sans doute dans Titus Andronicus que cette tradition se fait le plus cruellement sentir. Le théâtre élisabéthain revient de loin car le théâtre antique, latin notamment poussait souvent le réalisme à un paroxysme plus débridé encore. Selon François Leclerc « la violence de la représentation », Thomas Heywood, raconte dans son Apology for actors (1612) que César, qui était fou de théâtre (comme Louis XIV l’était de danse ou Staline du vingt-troisième concerto pour piano de Mozart), était parfois rendu véritablement fou par sa passion : en jouant l’Hercule furieux de Sénèque, il a été une fois emporté par la fureur d’Hercule au point de tuer vraiment l’acteur qui incarnait Lycus. Le passage du catholicisme romain de Marie Tudor au protestantisme incarné par Elisabeth 1ère, alluma autant de bûcher qu’il en avait éteint et installa le puritanisme. La pression assimilatrice de l'Église d'Angleterre augmenta encore sous Charles Ier. La via media élisabéthaine sera appliquée partout avec force jusqu’à l’avènement de l’anglicanisme. C’est dans ce contexte d’exacerbation des passions que vont s’écrire les pièces théâtrales parmi les plus sauvages. Ce « petit » Shakespeare (confère le comte de Southampton. Voir plus bas), écrivain totalement impliqué dans son époque saura traduire angoisses et doutes de ses contemporains dans ses tragédies (mais également dans ses comédies s’agissant des mœurs). C’est sans doute pour contourner la censure qu’il délocalisera certaines de ses pièces dans un exotique étranger (Roméo et Juliette, le Marchand de Venise, Othello) et/ou à des époques réputées farouches (Titus Andronicus, Lear, Jules César), ce dont on se servira pour son procès en contestation de paternité, le poète n’ayant vraisemblablement jamais quitté son ile. S’il fallait parler que de ce que l’on a vu, les rentrées littéraires seraient moins bavardes.


Il semblerait pourtant que Shakespeare lui-même n’était pas pressé d’exister aux yeux de la postérité. Il ne cherchera jamais à se faire publier. Lorsqu’il le sera, sans son accord, ce seront des copies notées de mémoire qui lui seront souvent attribuées. D’où sans doute une certaine confusion entre ce qui lui est attribuable et ce qui lui était attribué, sans parler des multiples adaptations musicales de Dryden et Davenant pour la Tempête notamment, jusqu’à y ajouter des personnages. Sa vie londonienne fut sans doute vécue comme un passage obligé, un boulot comme un autre, a cash business. Des rares actes notariés on peut déduire et se convaincre que le poète ne travaillait que pour acquérir une indépendance aisée dont il comptait jouir au sein de sa ville natale, retraite sonnée. En 1597 (il a 33 ans et déjà un plan de carrière), il achetait une des plus confortables habitations de Stratford et prenait soin d’embellir ce séjour destiné à sa vieillesse. En 1602, il joignait 107 acres de bonnes terres à son enclos primitif. En 1605, il prenait à bail emphytéotique les grandes et petites dîmes de Stratford. Ses compatriotes besogneux recouraient à sa bourse qu’il leur ouvrait volontiers. Autant de faits qui attestent chez lui un constant esprit de retour. Il ne s’implique que peu dans la vie privée des acteurs de la troupe. On ne lui prête que deux amis Earl of Southampton et Ben Johnson (interprétés respectivement par Ian McKellen et Gerard Horan), ce que montre le film.


Shakespeare quitta donc la scène dans toute la force de l’âge ; ses rivaux se plaignaient du monopole qu’il exerçait sur le théâtre ; l’opinion contemporaine lui reconnaissait beaucoup de talent, - sans crier au génie - un caractère aimable et modeste, des droits incontestables à l’estime de ses concitoyens. Sa retraite fut donc celle du philosophe serein, qui a marqué d’avance le terme de ses efforts, le lieu du refuge, et choisi sa tombe.


Ces remarques liminaires émises, - on pourrait également gloser sur les accusations de catholicisme formulées à l’égard du dramaturge ou ses démêlés avec la loi pour faits de braconnage – le film se présente comme une allusion permanente à ce qui fut, une parenthèse érudite sans effet scénaristique contrairement au film Anonymous de Roland Emmerich. Sans affirmation ni ostentation, All Is True pourra rapidement passer pour ennuyeux. Il faudra s’en détromper. Ce ne sont pas les quelques intrigues familiales rappelées sur le ton d’un soap puritain, qui détourneront le film de Kenneth Branagh de l’essentiel, à savoir que Shakespeare se moquait d’être Shakespeare. To be or not to be, n’auraient pas manqué de rajouter les poètes, pairs du royaume et érudits, candidats à l’onction shakespearienne.


Une scène, je l’ai dit, résume toute la pensée du cinéaste. Lors d’une visite, le comte Earl of Southampton, interroge Shakespeare sur le pourquoi de sa petitesse, de sa maladive modestie et de son peu de désir d’une vie d’écrivain. Au jeu des comparaisons, Shakespeare pâlit face à John Marlowe (assassiné lors d’une rixe), Robert Greene (licencieux et impécunieux), Thomas Kyd (assassiné pour trahison ou papisme), Thomas Nash (satiriste et pétitionnaire anti papiste. Il décède en 1601, à l’âge de 34 ans, et diverses causes allant de la peste à l’intoxication alimentaire en passant par un accident vasculaire cérébral ont été suggérées), Edmund Spencer (fils d’un tailleur comme Will l’était d’un gantier)… boisson et passions, sexe, violence et pauvreté… Que demain je pèse sur ton âme ! Souviens-toi comme tu m’as assassiné dans la fleur de ma jeunesse. Désespère donc, et meurs. Quant à Ben Johnson, ami, rival éternel - ou plus justement antagoniste littéraire -, Ben Johnson l’ombrageux, Ben Johnson le duelliste, le maçon, le soldat, le décorateur de théâtre, aussi inimaginable qu’il paraisse, le XVIIe siècle vit deux fois la foudre du génie tomber au même endroit, et alors ! Qui songerait à douter de la paternité de Ben Johnson sur ses œuvres ?


Shakespeare à qui ses blessures familiales suffirent, refusa de faire de sa vie un théâtre pour mieux s’y consacrer. D’ailleurs, le film est construit sans nostalgie, ni flashback ce qui appuie la thèse de Branagh d’un retour sans frustration. On vient visiter le maître, mais celui-ci ne retourne pas vers son passé. Amor Fati n’aurait pas manqué de souligner Nietzsche. Se joue alors la scène prodigieuse de la rencontre du comte de Southampton et du poète. Ils nous donnent l’émotion de la double déclamation du sonnet 43 (déclaration d’un amour tu jusqu’alors et la cruauté du rappel par le comte de la différence de niveau social entre les deux amis - ils se connaissaient depuis l’âge de 20 ans -).


Lorsque, en disgrâce auprès de la fortune et des hommes, je pleure tout seul sur ma destinée proscrite ; lorsque, troublant le ciel sourd de mes cris stériles, je me regarde et maudis mon sort ;
Quand, jaloux d’un autre plus riche d’espérance, je lui envie ses traits et les amis qui l’entourent, me souhaitant le talent de celui-ci et la puissance de celui-là, satisfait le moins de ce dont je suis le plus doué ;
Si, au milieu de ces pensées où je vais me mépriser moi-même, je pense par hasard à toi ; — alors, comme l’alouette s’envolant au lever du jour de la sombre terre, ma vie chante un hymne à la porte du ciel.
Car le souvenir de ton doux amour m’apporte une telle richesse que je dédaignerais de changer avec les rois.


Kenneth Branagh, homme de théâtre, de cinéma, spécialiste (?) de Shakespeare, explore les œuvres du barde depuis 1989 - avec succès et talents divers -. (Comme il vous plaira en 2006, Peines d’amour perdues en 2000, Hamlet en 1996, Beaucoup de bruit pour rien en 1993, Henry V en 1989, il est également acteur shakespearien notamment pour l’Othello d’Oliver Parker dans lequel il interprète le rôle de Iago). Son classicisme parfois un peu scolaire n’exclut pas sa sincérité. C’est sans doute la qualité principale d’All Is True : une mise en situation d’une succession de petites phrases, toutes authentifiées par la doctrine shakespearienne, qui face à l’imagination débridée de certains a établi un balisage précis des certitudes acceptables.


Avec Ian McKellen (Southampton) et Judi Dench (Anne Hathaway), Branagh réunit la crème des diseurs. Au cinéma et à la télévision, Ian McKellen a joué la plupart des personnages de Shakespeare et de Marlowe. Il joue dans de prestigieuses productions de la Royal Shakespeare Company et notamment un Macbeth avec Judi Dench. Son parcours s’égare par la suite du côté argenté de la force. Fuyez, pauvres fous ! Son Richard III, film de Richard Loncraine, orwellien et glaçant demeure au sommet des interprétations de la vie répugnante de l’ambitieux Duc de Gloucester. Un des premiers rôles de Judi Dench au cinéma sera l’adaptation du Songe d’une nuit d’été par Peter Hall. Elle jouera dans le Hamlet de Branagh en 1996. Elle crèvera l’écran en interprétant la reine Elisabeth 1ère dans le film de John Madden Shakespeare in Love en 1998. Judi Dench a été formée à la Central School of Speech and Drama de Londres et a fait ses débuts dans Hamlet en jouant Ophélie à Liverpool en 1957. Elle rejoindra la Royal Shakespeare Company en 1961. Face à ces géants, Kathryn Wilder et le reste de la distribution, ne déparent pas. Certes, on pourra râler à propos de l’attribution du rôle de Shakespeare par Kenneth Branagh à Kenneth Branagh et féliciter le maquilleur pour sa prouesse. L’écart d’âge entre le poète et son épouse Anne Hathaway était de sept ou huit ans. Kenneth Branagh est né en 1960. Il serait discourtois de rappeler que Judi Dench est née en 1934.


L'épouse de Shakespeare, Anne Hathaway, est née en 1556. Shakespeare avait huit ans de moins qu'elle. Au moment du mariage, en 1582, il avait dix-huit ans et elle avait vingt-six ans. Il dut demander l’autorisation paternelle. Elle était enceinte à l'époque et quelle que soit leur relation - dont nous ignorons tout - il n'avait d'autre choix que de l'épouser car il était socialement inacceptable pour une femme de son âge d'avoir un enfant sans être mariée. Après la naissance (vers 1585) de leurs jumeaux, Hamnet et Judith, Shakespeare s'installa à Londres, laissant probablement sa famille à Stratford. Vers 1596, Anne et les enfants furent installés à New Place, Stratford, où Anne resta jusqu'à sa mort en 1623. Shakespeare rendait souvent visite à sa famille dans cette ville et y habitait depuis sa retraite en 1611 jusqu'à sa mort. Alors que les relations du couple sont évidemment inconnues, le testament du dramaturge a fait l’objet de bien des spéculations. En effet, l’acte notarié précise : Item je donne à ma femme mon deuxième meilleur lit avec les meubles. De là à conclure que le couple ne s’aimait pas… Pour la petite histoire, le premier meilleur lit était celui réservé aux invités de marque, le second étant le lit conjugal. De même, le sonnet 145 a fait l’objet de nombreuses interprétations, ce qu’évoque le film avec la réaction de jalousie d’Anne, ces sonnets se rapportant à un jeune homme (le comte de Southampton ?) et à une mystérieuse femme brune. Seul le sonnet 145, sonnet de jeunesse raccroché au corpus vraisemblablement, évoquerait la relation entre William et Anne. De ce « je hais » elle écarta la haine ; Et sauva ma vie, disant : « Mais pas vous. »


Le film s’achève par la lecture d’une tirade de Cymbeline par Anne Hathaway et ses filles Susanna et Judith. Judith et Anne ont appris à lire pour impressionner l’impressionnant William. Lors de ses funérailles, c’est d’une voix hésitante qu’elles déclament ces vers tirés du tardif Cymbeline roi de Bretagne (je précise le titre complet parce que le prénom laisse ambigument penser à un personnage féminin).


Ne crains plus la chaleur du soleil,
Ni les rages du vent furieux.
Tu as fini ta tâche en ce monde,
Et tu es rentré chez toi, ayant touché tes gages.
Garçons et filles chamarrés doivent tous
Devenir poussière, comme les ramoneurs.
[…]
Ne crains plus la moue des grands.
Tu as dépassé l’atteinte du tyran ;
Plus de souci pour te vêtir et manger !
Pour toi le roseau est égal au chêne.
Sceptre, talent, science, tout doit
Aboutir à ceci, et devenir poussière.
[…]
Ne crains plus le jet de l’éclair
Ni le coup de tonnerre redouté.
Ne crains plus la calomnie, censure brutale.
Joie et larmes sont finies pour toi.


La leçon s’impose d’une édification par le théâtre, d’une accession à la lecture, vecteur d’émancipation, de libération des carcans des croyances et de la tyrannie des apparences. La plus belle réussite de Shakespeare est de nous avoir fait sortir de chez nous afin de voir le monde, de le comprendre et de l’accepter afin d’entreprendre de le changer.


Un très beau, sensible et intelligent film auquel on ne reprochera que l’indigente musique sirupeuse de Patrick Doyle.

Lissagaray
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le 1 sept. 2019

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