Une odyssée cauchemardesque dans l'espace... où personne n'entendra tes pets !

Exploration Intergalactique


Dans "Alien, le huitième passager", Ridley Scott nous embarque dans un voyage qui commence comme un pacifique road trip cosmique, mais qui finit par se transformer en un putain de cauchemar interstellaire. Imaginez : vous êtes là, tranquille, en train de rêvasser dans l'espace, quand soudain, un putain de signal de détresse retentit. La galaxie vous appelle à l'aide, et vous, bande de bonnes âmes de l'espace, vous décidez d'y aller. Mais bon sang, pourquoi n'avez-vous pas juste ignoré ce signal comme on ignore les appels de sa belle-mère ?

La Créature


Le vrai héros de cette histoire, c'est pas Sigourney Weaver, c'est pas Tom Skerritt, c'est pas même Ridley Scott. Non, c'est ce putain d'Alien ! Une créature qui ferait même flipper Dark Vador dans ses moments les plus sombres. Cette bestiole est tellement rusée qu'elle est capable de se faufiler partout dans le vaisseau, telle une sale souris de l'espace, prête à bondir sur sa proie tel un Predator affamé.

Mise en Scène de l'Horreur


Ridley Scott, ce génie de l'angoisse, nous balance des scènes qui font trembler nos couilles plus fort que le moteur d'hyperpropulsion du Nostromo. On est dans le vaisseau avec eux, on se sent tellement proche qu'on pourrait presque sentir l'haleine fétide de l'Alien sur notre nuque. Scott joue avec nos nerfs comme un gamin avec une manette de jeu vidéo, nous laissant toujours sur le qui-vive, prêts à sursauter à la moindre ombre qui bouge.


Le Casting Spatial


Sigourney Weaver, la badass ultime de l'espace, mène la danse avec une détermination qui ferait pâlir Chuck Norris. Accompagnée par une bande de péquenauds intergalactiques, elle se bat contre cette créature de l'enfer avec plus de panache que Luke Skywalker face à Dark Vador. On a même droit à un John Hurt dont la mort est tellement mémorable qu'on pourrait en faire un épisode de "Comment crever de façon épique en moins de cinq minutes".


Bande-Son de l'Apocalypse


Jerry Goldsmith nous balance une partition qui fait vibrer nos tympans plus fort que les explosions d'étoiles. Entre les moments de suspense où on a l'impression que même les violons tremblent de trouille et les crescendos qui vous font serrer les fesses plus fort que lors d'une attaque de zombie, cette musique vous met dans l'ambiance pour une soirée qui s'annonce plus flippante qu'une virée dans un cimetière abandonné.


Conclusion


En conclusion, "Alien, le huitième passager" c'est comme une putain de montagne russe dans l'espace : ça démarre tranquillement, ça monte en puissance jusqu'à te faire hurler comme une gamine, et ça finit en te laissant pantelant et tremblant comme une feuille. Ridley Scott nous offre un chef-d'œuvre du genre, un film qui vous prend aux tripes et vous secoue jusqu'à ce que même les aliens se disent : "Merde, ça, c'est flippant." Alors accrochez-vous bien à vos culottes, mettez-vous à l'abri derrière un oreiller si nécessaire, et préparez-vous pour un putain de voyage dans l'espace où même les extraterrestres font pipi dans leur combinaison.


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le 19 févr. 2024

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