A Very Murray Christmas
4.7
A Very Murray Christmas

Téléfilm de Sofia Coppola (2015)

Voir le film

A Very Murray Christmas : un festival de surprises – des bonnes et des moins bonnes.


Le téléfilm de Sofia Coppola s'annonçait comme la comédie feel good de Noël avec une multitude de guests plus prestigieux les uns que les autres. Première surprise : il n'en est rien ou presque. Le dernier né de Coppola ne possède aucune intrigue, pas de trame, rien, juste des stars qui prennent le micro et chantent les classiques de Noël qu'on a entendus et réentendus un milliard de fois.


Deuxième surprise : Bill Murray sait chanter, c'est appréciable... même s'il a l'air de plus en plus imbibé au fur et à mesure que les minutes passent. Tout comme les tubes choisis, le semblant de scénario a un goût de déjà vu : Bill Murray qui se sent seul dans un hôtel, le tout chapeauté par S. Coppola, ça ne vous rappelle rien ?


Les invités sont là pour appâter le public. La plupart d'entre eux sont inintéressants, c'est à se demander s'ils se sont perdus dans un couloir, vu de la lumière et se sont approchés de plus près (oui, Michael Cera, c'est de toi que je parle). Pour certains, leur confusion est palpable : Jason Schwartzman semble perplexe : est-il dans un live show ou vraiment dans une production pour laquelle des gens ont bossé sur un scénario ? George Clooney nous prouve qu'il peut avoir l'air d'un dangereux prédateur sexuel... je ne sais pas si c'était le but. Enfin, de manière générale, c'était quoi le but ?


Nouvelle surprise, bonne cette fois (même si c'est douloureux à écrire) : Miley Cyrus qui nous fait encore plus regretter de faire de la merde en temps normal. La star a une voix superbe comme nous le montre sa prestation sobre et classe de Silent Night. On la surprend même mal à l'aise quand sa robe remonte lorsqu'elle saute dans les bras de papy Murray. Épatant pour quelqu'un qui passe une grande partie de ses clips à moitié à poil. Bref, cette découverte est peut-être le seul intérêt du « film ». A choisir, ils faisaient un album de Noël s'ils avaient tant envie de chanter ensemble plutôt que de nous infliger ça.

Clélie
4
Écrit par

Créée

le 29 janv. 2016

Critique lue 244 fois

2 j'aime

Clélie

Écrit par

Critique lue 244 fois

2

D'autres avis sur A Very Murray Christmas

A Very Murray Christmas
Elvis_Gicquel
3

A Very American and Disappointing Christmas

Je m'attendais à une comédie ... mais elle était musicale. Bill Murray et ses guests revisitent les plus grand chants de Noël américains dans une comédie musicale peu inspirée regroupant tout les...

le 4 déc. 2015

6 j'aime

A Very Murray Christmas
AMCHI
6

Un Noël aussi nonchalant que Bill

A Very Murray Christmas a l'air d'avoir déçu pas mal de monde et je peux le comprendre, car si ce n'est pas mauvais honnêtement on reste sur sa faim. Je crois que tout le monde s'attendait à quelque...

le 5 janv. 2022

4 j'aime

4

A Very Murray Christmas
mewnaru
5

♫ Jingle Bill, jingle Bill, jingle Bill rock ! ♪

Imaginez un peu... Le mois le plus féérique de l’année. Les rues deviennent un peu plus festives, nos foyers sont décorés comme jamais, les commerçants se frottent les mains... Oui ! C’est Noël ! Et...

le 9 déc. 2015

4 j'aime

Du même critique

Love Next Door
Clélie
4

"Okay, it's time to kill myself. Will somebody shoot me?"

Je n'attendais pas grand chose de ce film, juste passer un moment agréable devant quelque chose d'assez léger. J'ai été plutôt déçue... enfin niveau légèreté, j'ai été plutôt gâtée : la prestation de...

le 2 févr. 2014

3 j'aime

A Very Murray Christmas
Clélie
4

What's the point?

A Very Murray Christmas : un festival de surprises – des bonnes et des moins bonnes. Le téléfilm de Sofia Coppola s'annonçait comme la comédie feel good de Noël avec une multitude de guests plus...

le 29 janv. 2016

2 j'aime

The Big Short - Le Casse du siècle
Clélie
7

Wall Street loves to use confusing terms to make you think only they can do what they do.

The Big Short : Le Casse du siècle, adaptation du best-seller de Michael Lewis, s'attaque au pari fait en 2005 par six outsiders contre les banques américaines. Nos protagonistes prédisent un...

le 28 janv. 2016

2 j'aime

2