Le film commence comme une illustration des mauvaises actions d'une jeunesse pauvre et délinquante et se termine sur des versants on ne peut plus mélodramatiques. Entre les deux s'exprime toute la délicatesse d'un cinéaste, Tadashi Imai, qui n'a sans doute pas la notoriété qu'il mériterait. Le film aborde des sujets assez communs de la fin des années 50, y compris les maladies liées aux radiations d'Hiroshima, avec un sens du romanesque très prégnant pour décrire une chaste histoire d'amour, à l'avenir très incertain, mais en évitant précautionneusement tout sentimentalisme facile. Le film a valu à Imai l'Ours d'Argent du meilleur réalisateur à la Berlinale.

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le 3 août 2023

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Cinéphile doux

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