Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Beaucoup de qualités: trois comédiens remarquables (transformation bien maitrisée par Tahar Rahim, Dequenne intense nerveusement même au début quand elle est amoureuse, Arestup très bon comme toujours). Construction de l'emprise sur l'individu jusqu'à la folie subtilement écrite. Choix du cadrage avec amorce régulier (quasi permanent) intéressant, pour signifier l'absence d'intimité de l'héroïne. Je regrette en revanche, plus encore dans "Continuer" avec la cantate de Bach, cet usage puissamment émotionnel, lyrique, de la musique. Cela m'apparait être un aveu de faiblesse.

Rq: Aliénation/dépossession de l'individu par une instance patriarcale à résonance post-coloniale qui peut faire écho au film "La noire de..." - Ousmane Sembène.

Flip_per
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Solitude, Couple, Descente aux enfers, Paternité et Portrait de femme

Créée

le 13 févr. 2024

Modifiée

le 13 févr. 2024

Critique lue 2 fois

Flip_per

Écrit par

Critique lue 2 fois

D'autres avis sur À perdre la raison

À perdre la raison
PatrickBraganti
10

Critique de À perdre la raison par Patrick Braganti

La grande force du film est l'appropriation d'un fait divers pour mieux le confronter à la puissance de la fiction. Ce qui intéresse Joachim Lafosse n'est pas l'infanticide en soi - qu'il abordera...

le 24 août 2012

34 j'aime

À perdre la raison
EvyNadler
8

Et au milieu coule une mère.

Un médecin généraliste belge, André, (Niels Arestup) ramène du Maroc un jeune homme, Mounir, (Tahar Rahim) qu'il adopte et qu'il va traiter comme son fils. Une relation très forte les unit, d'autant...

le 17 mai 2015

16 j'aime

5

À perdre la raison
BrunePlatine
8

La vie qui bascule

Déjà : le casting. Emilie Dequenne + Tahar Rahim + Niels Arestrup. Ai-je vraiment besoin de commenter ? Bon. Ensuite, l'histoire. Une histoire somme toute assez banale, entre deux amoureux qui...

le 3 mars 2016

15 j'aime

3

Du même critique

Le Voyage
Flip_per
6

Vers le serpent à plumes

Satire politique engagée à l'échelle du continent, par le truchement comme on dit d'un voyage initiatique. Des atmosphères très originales, variées, ayant recours au réalisme magique typiquement...

le 14 avr. 2024

1 j'aime

Crépuscule à Tokyo
Flip_per
8

Critique de Crépuscule à Tokyo par Flip_per

D'une infinie délicatesse, comme ces plans trois-quarts dos accompagnant les protagonistes dans leurs détresse muette, solitaire (Kisako, la mère, en particulier). Dénonciation d'une morale sociale...

le 7 avr. 2024

1 j'aime

When the World Was One
Flip_per
7

Critique de When the World Was One par Flip_per

Très bel album jazz contemplatif, classique, avec ce bel ancrage folk britannique par ses déroulés de harpe et son invitation méditative métissée vers l'orient, invitant le koto. Certes pas tout à...

le 13 mars 2024

1 j'aime