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Pluto : il n’est pas question du chien de Mickey mais du nom latin d’une divinité (Hadès si vous êtes du côté grec). Dieu du monde souterrain, du monde des morts : ça tombe bien car de souterrains et de morts il sera question dans cette adaptation libre d’une histoire d’Astro Boy qui a marqué Naoki Urasawa enfant (elle serait à l’origine de sa « vocation de dessinateur ») et traduit par Thibaud Desbief.


Dans un monde où humains et robots cohabitent, où ces derniers ont des droits, peuvent adopter (des robots), avoir une apparence humaine, occuper diverses fonctions (on commence d’ailleurs avec un inspecteur robot) une série de meurtres va attirer l’attention. Des hommes et des robots meurent, avec un rituel qui finit par les relier. Le passé va ressurgir, nous conduisant en Perse avec une guerre et des magouilles (et des points communs sans doute pas fortuits avec la guerre d’Irak).


Entre peinture réaliste d’un monde, interrogation sur ce que ressentent les robots, menace de fin des temps, manipulations en coulisses et mélodie au piano, Pluto fourmille d’idées (et d’hommages à d’autres titres de Tezuka semble-t-il). Même si on n’a pas lu Astro Boy (comme moi) l’histoire se comprend dans sa totalité.


Ce que j’ai moins apprécié tient en peu de mots : l’apparence des robots (Hercule, Mont-Blanc, le méchant…) fait assez enfantin à mon goût, c’est peut-être volontaire mais cela nuit parfois à la gravité des scènes. Certaines facilités dans le scénario aussi (Epsilon si tu me vois…). Les combats concernant des robots restent vus de loin si bien qu’on doit deviner ce qui se passe une fois qu’on a le résultat sous les yeux. Et Uran (la sœur d’Astro) tourne trop en rond à mon goût.


Et Astro me direz-vous ? Personnage secondaire au départ, il finit par occuper plus d’espace au fil des tomes au point d’être le héros officieux du manga. Un héros avec son message sur l’inutilité de la haine, message pas vraiment entendu aujourd’hui ni hier…

Anvil
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le 2 déc. 2022

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Anvil

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