La fin de l'odyssée, avec toujours moins d'argent.
Le passage de la Grèce à la Macédoine puis à la Serbie. Une très mauvaise décision : tenter sa chance par la Hongrie, qui vaut à Hakim de rester, au début de l'hiver, dans un camp avec 4 toilettes pour des centaines de personnes, pas d'eau chaude, et des gardes qui les empêchent de partir et leur jètent des sandwiches au saucisson trois fois par jour. Le passage en Autriche, beaucoup plus humain, puis les changements de train chaotiques via Zurich, le transit à Paris avec un gentil Algérien qui prête son téléphone et de l'argent.
Le livre ne s'arrête pas sur des retrouvailles idylliques mais explique la difficile intégration en France qui suit.
Sans doute un des tomes les plus marquants, je dirais. Avec un résumé commode des tomes précédents en début d'album et des mises au point utile sur les demandes d'asile.