Corto, toujours un peu plus loin ,..., aujourd'hui.

Grand fan de Pratt et sa verve, et de corto évidemment.

Je rêverai d'être Corto, et je me suis toujours posé la question, comment peut-on être Corto aujourd'hui ? J'ai eu la réponse en lisant ce livre.

Malgré sa désinvolture et son air détaché; non il n'a pas les même valeurs que les autres. (Et des personnages du livre) et c'est ce qui rend Corto si attanchant.

La fin, un sourire au lèvre, en est le plus bel exemple.

Les différentes rencontres, au hasard de sa route, (comme celle qui c'est tracé dans la main) apporte un vent de spontanéité, de laisser aller, dans ce monde ultra connecté et maîtrisé.

Bien que seul Corto décide toujours de son destin.

L'histoire dans l'Histoire, son côté "boys scouts" comme dirai le professeur steiner des originaux, plus que romantique, Corto est platonique.

Tout y est aussi ici.

Seul bémol, sa verve... elle semble être beaucoup plus timoré que l'original...

Les autres critiques sont durs avec ce Corto, le scenario est bon, le fil rouge se tient comme on a l'habitude et c'est qui nous plaît chez les bd de corto, c'est dans la lignée des maltese.

L'ambiance, son parcours, les différentes scènes, l'action, le calme, les silences, la poesie, les femmes, la mer... du Corto Maltese.

Le dessin, en Corto jeune (de son epoque j'ai envie de dire) me fait penser a l'album "la jeunesse" de Pratt.

Le regatd de corto est présent et lui donne l'intensité qu'il a toujours eu. (Pas dans toutes les cases malheureusement) les scènes d'action et l'intensité est là, la vitesse, le dessin surperflu disparaît, ou réapparaît pour souligner le thème ou l'imaginer.

Un excellent Corto, ou finalement l'époque importe peu, pourvu qu'il y est l'aventure.