Dans mon souvenir d'enfance, cet album était top, en le relisant, il se trouve que je le relativise malgré la nostalgie de sa découverte.
En effet, cette aventure rassemble nombre de personnages de la série (du fan-service avant l'heure ? ), mais aucun n'est vraiment exploité à sa juste mesure, plaisir de retrouver Abdallah, sorte de frère de bêtises du duo infernal Quick et Flupke, et Allan, et Rastapopulous, et Alcazar et Olivera de Figueira, mais toutes ces apparitions sont finalement assez anecdotiques, peu développées, et j'aurais finalement préféré que le nouveau personnages de Szut soit plus présent, vu son potentiel et son capital sympathie. Mais cet album est ainsi, l'histoire d'esclavage et de trafiques d'armes est tout à fait pertinente même si cela aurait pu donner des scènes plus spectaculaires, le tout reste dynamique et bien équilibré, mais il manque ce petit plus qui fait les grands albums.
En toute fin, Hergé sait récompenser son lecteur avec cette dernière case fantastique, sur laquelle on peut rester longuement tant elle fourmille de détails, petite patte finale d'un Hergé maître de son art, mais un peu en mode frein à main.