Suite du festival sportif de Yuei: l'occasion de découvrir plus en détail d'autres élèves de l'académie, et en particulier de la classe A à laquelle appartient notre héros. Du classique, encore une fois habilement retravaillé et investi pour une série qui continue à pleinement convaincre.


zuku a remporté la première épreuve, la course d’obstacles, devant ses deux grands rivaux, Shoto Todoroki, fils du héros Endeavor, et Katsuki Bakugo, son ami explosif d’enfance. La suite promet d’être compliqué pour notre jeune champion puisque la deuxième épreuve consiste en un classique des tournoi sportifs japonais, l’affrontement de cavaliers juchés sur plusieurs camarades, mais revisité à la sauce super-héroïque.


L’utilisation de leurs alters par les élèves, ainsi que les règles particulières mises en place font de Modoriya la cible de tous les autres participants et il lui faut trouver des partenaires qui acceptent de prendre le risque de perdre avec lui. Dense, amusant et stimulant à la fois par l’aspect stratégique présidant à la constitution des équipages et par le déroulement de l’épreuve elle-même, ce passage s’avère un succès et montre que My Hero Academia réussit aussi dans le cadre de la comédie scolaire.


Des élèves que nous n’avions pas encore véritablement vus - ou que nous découvrons complètement, comme l’inénarrable Mei Hatsume - se trouvent là enfin développés et se met en place, en douceur mais avec précision, ce personnel élargi qui inscrit indubitablement le manga de Kohei Horikoshi dans la filiation du Naruto de Masashi Kishimoto, confirmant ce que nous disions il y a quelques temps de cela.


Le volume se poursuit sous une forme nettement plus convenue, mais quasi incontournable du shonen nekketsu 1, le tournoi. Mais là encore le motif est intelligemment réinvesti. Il s’agira là d’une part de montrer les progrès individuel du héros, d’autre part de développer le groupe restreint des personnages secondaire d’importance, rivaux et amis de Dekku. C’est donc la caractérisation des protagonistes qui vise ce développement, et voilà qui n’est pas plus mal.


Indéniablement, My Hero Academia s’impose comme une valeur sûre, et même montante, en matière de shonen. Il offre parmi ce qui se fait de mieux dans ce genre particulier et populaire, en jouant toutefois la carte de la sécurité dans l’utilisation des codes de ce dernier. Mais de manière si pertinente et convaincante qu’on se laisse aisément embarquer par l’univers mis en place.


Chronique originale et illustrée sur actuabd.com

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le 6 août 2016

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