Quand Peter Veys et Carlos Puerta publient en 2009 le premier tome d’Adamson, ils se lancent dans une aventure au long cours, car leur contrat prévoit une longue série… Les ventes en décideront autrement, puisque Delcourt interrompt les parutions en 2011.


Opération Spitsberg est un magnifique prélude. Nous découvrons sir Henry Adamson dans son salon londonien, dépressif et suicidaire. L’inaction ronge l’aventurier. Par chance, l’Amirauté lui confie une affaire délicate. Des morutiers ont découvert dans le grand Nord un passage vers une dimension inconnue. Sir Henry réunit des volontaires prêts à défier l’inconnu.


Carlos Puerta est un peintre qui a choisi la bande dessinée. Il excelle dans les portraits, très précis et en gros plan, de ces hommes mûrs et souriants : un soldat et un officier de marine, l’aviateur et son mécanicien, le charpentier et le médecin du bord… sans oublier son mystérieux compagnon qui nous gratifie d’une extraordinaire entrée sur scène : « On ne convoque pas Stokolm. Il est venu de lui-même ». Il propose pour ses paysages des compositions plus estompées, qu’il qualifie de « taches», d’impressionnisme-expressionnisme. Ses marines sont magnifiques. Nous découvrons la Home Fleet encore au repos. Elle se prépare à combattre, nous sommes en 1913. Peter Veys annonce le ton fantastique de la série dans une courte et intense scène, une monstrueuse araignée attaque Adamson. Il en réchappera. Une seule petite réserve, avant de me plonger dans le tome 2 : ses personnages sont souvent statiques, son dessin semble moins à l’aise dans l’action. A suivre donc.


2020

Créée

le 1 nov. 2015

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Step de Boisse

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