Ralalah...
Des fois je veux bien lui en trouver des circonstances atténuantes à cette saga "Sillage", mais il y a des moments où ça devient juste impossible.
Et ce tome 13, ça se résume justement à beaucoup de choses que je n'aime pas et à très (mais vraiment très très très) peu de choses qui parviennent à me séduire.


Pour le coup je vais faire vite parce qu'à force de tourner en rond sur elle-même, cette saga en vient à décrire des figures proches de celles qu'on retrouve sur les parkings d'hypermarchés calaisiens.
Une simple liste suffira donc, tant je me suis déjà attardé sur ces points lors des critiques précédentes.



  • C'est moche.

  • L'action est omniprésente et mal découpée.

  • Ça essaye de se faire critique de la société avec la subtilité d'un ado de 13 ans qui se découvre des poils entre les jambes.

  • Les personnages sont anecdotiques.

  • Les réparties ne volent pas haut.

  • La plupart des idées nouvelles dans cette saga sont en fait pompées dans d'autres classiques du genre (ici difficile de ne pas penser à Gumn et Akira pour le concept des courses futuristes.)

  • Nävis est une sempiternelle incarnation de fantasme pour geek boutonneux. On a quand même le droit ici à tout une page où on suit sa sortie de douche case après case. Non mais franchement...

  • Les retournements de situation sont déjà-vus et totalement désamorcés par la superficialité de l'intrigue.

  • On nous récupère des arcs d'intrigue qu'on avait laissé pourrir depuis cinq albums si bien que non seulement on s'en souvient plus, mais en plus on s'en fout.

  • Le tome fini, après s'être bouffé une demi-centaine de page, on se rend compte que l'intrigue n'a pratiquement pas avancé et qu'il va falloir encore attendre les tomes suivants pour apprendre ce dont on se fout quand même un peu.


Et puis bon, à bien tout prendre, la seule attraction de cet épisode, c'est quand même vraiment super léger.


Ah bah tiens, le consul a fait un double de Nävis homme ?! Super !
Ah bah sauf que malheureusement en en verra pas grand-chose car il faut retourner à la course fissa ! Cette fameuse course dont tout le monde se fout !
D'ailleurs ça n'a pas l'air d'avoir bousculé Nävis plus que ça d'avoir croisé une sorte de clone masculin d'elle-même car elle n'en reparlera plus jamais de l'album. C'est vraiment comme si ça lui avait touché une loche sans faire bouger l'autre.
..Et puis c'est quoi ce concept franchement ?
OK, le consul avait une "cartographie" de Nävis depuis le tome 2 (putain le tome 2 quoi... Qu'est-ce que ça avance vite cette intrigue !) Là il réussit enfin à cloner Nävis (visiblement c'est plus dur dans le futur qu'aujourd'hui) et il en tire... une version masculine ?
Mais euh... Déjà de 1, dans quel but ? ...Parce que bon, on nous a quand-même expliqué que le consul il avait plutôt tendance à baver sur les femelles de toutes espèces.
Et puis de 2, d'où qu'il le sort son chromosome Y au juste ? Non parce que bon, encore qu'il fasse une nana à partir d'un homme, je pourrais encore comprendre un minimum la logique. Mais là ?...
C'est quoi ? C'est du "ta gueule c'est magique" ?


Franchement, le peu d'intérêt qu'a su activer ce fragment d'intrigue a tout de suite suscité en contre-partie chez moi la pire des exaspérations.
D'un côté je suis sûr que ce que ça cache va une fois de plus être totalement con comme la lune et qu'en parallèle je vais devoir attendre dix tomes pour avoir ma réponse.


Quand je pense qu'il y a des gens qui ont payé pour ça.
...Ah mais putain qu'est-ce que ça doit faire mal...

Créée

le 6 mars 2021

Critique lue 96 fois

1 j'aime

Critique lue 96 fois

1

D'autres avis sur Dérapage contrôlé - Sillage, tome 13

Dérapage contrôlé - Sillage, tome 13
Marco
7

Oh la rageuse

Et wouai, Navïs est plutôt énervé. Il veut méchant à Bobo notamment, mais clairement faut pas la faire chier. Sur la thématique de courses urbaines on a ici une histoire en deux tomes. Beaucoup de...

le 4 nov. 2011

2 j'aime

Du même critique

Tenet
lhomme-grenouille
4

L’histoire de l’homme qui avançait en reculant

Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...

le 27 août 2020

237 j'aime

80

Ad Astra
lhomme-grenouille
5

Fade Astra

Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...

le 20 sept. 2019

206 j'aime

13

Avatar - La Voie de l'eau
lhomme-grenouille
2

Dans l'océan, personne ne vous entendra bâiller...

Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...

le 14 déc. 2022

159 j'aime

122