Mais où est l'héroïsme ?

Ce second tome n'est pas totalement inintéressant mais on retrouve tout de même les défauts que l'on avait pu constater lors du premier opus de cette série.

Souvenirs de la Grande Guerre - 1808 - Les enfants de la veuve reprend le récit là où il l'avait presque laissé précédemment. Les hommes sont stationnés dans une ville en Pologne à la frontière avec la Russie. Les soldats s'ennuient et sont en manque d'action, chargés de surveiller la frontière, de combattre les quelques brigands et de rattraper les déserteurs.

Force est de constater qu'à l'issue de cet album, on s'est senti un peu comme les soldats. Hormis quelques escarmouches et attaques contre les brigands, on s'ennuierait presque dans cet album. Ca manque clairement de quelque chose et je ne comprend toujours pas pourquoi les auteurs attaquent cette époque de la sorte. Oui, je comprends absolument cette volonté de montrer un certain quotidien qui était certainement fait bien plus de ce qu'il y a dans cet album que de batailles dantesques, mais il ne faut pas non plus oublier de ne pas ennuyer le lecteur.

Après, je constate que le travail du scénariste est toujours conséquent en ce qui concerne les expressions d'époque, le quotidien des soldats, etc. L'histoire n'est pas non plus totalement inintéressante, évoquant l'ennui qui guette ces hommes, la mélancolie, et d'autres formes de sentiments.

Il y a tout de même deux planches que je trouve complètement inutiles et même mal fichues au niveau du suivi de la conversation, c'est celle d'un repas auquel assiste "le Belge" avec d'autres hommes d'un certain statut.