Jusqu'ici avec Blood Red Throne (BRT), on était livré toutes les années impaires. Il aura fallu attendre une année de plus pour ce dernier Union Of Flesh And Machine, qui marque un changement de label avec un contrat chez Spinefarm/Candlelight.


Comme on peut s'y attendre, la bande à Død balance toujours son death metal plus ricain que scandinave, avec comme influence majeure Cannibal Corpse. Je trouve que c'est particulièrement flagrant sur cet album, en écoutant des morceaux comme Patriotic Hatred ou Homicidal Ecstasy (au titre très canniboulien, d'ailleurs).


Seulement, cet album, je l'ai trouvé particulièrement accrocheur dès la première écoute : dès le premier morceau, j'avais une furieuse envie de me dévisser la tête comme un aliéné et de tout casser ; très bon signe, ça, pour un album de death.
Død nous a pondu une série de riffs (on pourrait presque parler de rifforama, à ce niveau) qui déboîtent tous plus les uns que les autres.
Au fil des écoutes, ce sentiment n'est pas démenti et je garde dès lors une affection particulière pour cet album, que je trouve plus percutant que la plupart des précédents efforts. On reste tout de même encore à une distance confortable du classique Altered Genesis. Il faudrait pour ça que le groupe récupère Erlend Caspersen dans ses rangs (encore qu'Ole Bent Madsen se débrouille plutôt bien, avec quelques passages stylés). Le premier batteur de la formation, Freddy Bolsø, est bien revenu, lui, alors pourquoi pas ?
Juste pour en parler, il y a une reprise de Judas Priest. C'est sympa mais pas indispensable ; comme elle arrive presque en fin de disque, ce n'est pas très gênant. De toute façon, c'est dans les habitudes de la maison BRT, on s'y est fait.


Voilà mon ressenti sur ce dernier jet, que je situe dans la moyenne excellente de BRT, avec un petit plus dans l'inspiration du moment.
La bande à Død réalise jusqu'ici un sans-faute dans sa discographie et compte sans conteste parmi les piliers actuels du death metal, scandinave et tout court.


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Man_Gaut
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le 9 sept. 2016

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Man Gaut

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