Pop progressive
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le 25 août 2017
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Oui, vous pouvez me flageller, moi, fan de rock progressif (ainsi que de Pop hein), je ne connaissais pas Steven Wilson, je n'en connaissais strictement rien. Parfois, Permanating passait à la radio. J'en pouvais plus au bout de la 3ème écoute, ça me rentrait dans la tête, le fracassait le crâne de son refrain catchy à souhait. Donc, je partais avec un à priori négatif. CON DE MOI. Et puis, quelques jours, heures, mois, j'en sais rien, plus tard, j'ai vu Steven Wilson sur scène, sur Taratata (Décidément...).
Et puis... Et puis mon père à reçu l'album à noël. Et il l'a mis. Et j'ai fermé ma gueule sur mes à priori. Je vous resitue le contexte: je suis un jeune qui, en manque un petit peu de guitare à la technique parfaite, aux batteries ravageuses mais Jazzy et à tout ce qui pouvait être expérimental et progressif avec une bonne dose de synthétiseur, je me réécoutais tout les classiques du genre, sur lesquels je n'ai absolument rien à dire car tout à été dit (Dark Side of The Moon, Wish You Were Here, King Crimson, Fragile de Yes, et d'autres encore que ce soit le métal prog avec Tool enfin bref). Et le morceaux éponyme (To The Bone) entre en jeu. D'accord. Monsieur Wilson, vous avez toute mon attention. Je l'ai écouté dans ma chambre au casque, assidument. Et je pense que cet album est un chef d’œuvre de syncrétisme musical, parfait mélange entre une certaine Pop et du Progressif dans la forme. Les mesures rythmique complexe liées à une mélodie accrocheuse, une balade ou la guitare hurle à la fin, un morceau rock décomplexé, tout cela m'a permis de me familiariser avec le bonhomme, des morceaux les plus joyeux jusqu'aux plus sombre (Refuge, People Who Eats Darkness).
Au final, je pense que cet album est une bonne entrée en matière dans le monde de Steven Wilson: une très grande recherche tant textuelle que musicale (Detonation en est le parfait représentant), mais qui parfois pêche un peu par les trop grands écarts entre chaque morceaux (certains s'enchaînent relativement bien comme To The Bone et Pariah, et d'autres pas du tout comme Refuge avant Permanating, suivie par Blank Tapes, la transition est beaucoup (beaucoup) trop rude).
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le 13 janv. 2020
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