Bon, je précise en introduction que je n'apprécie pas plus que ça le black métal, style dont je ne suis pas un grand connaisseur au demeurant. C'est aussi ma première critique ici, je me sentais plus à l'aise de commencer sur une découverte qui n'avait pas encore été trop "critiquée" et qui se situait loin de ma zone de confort.
Ceci étant dit, force et de constater que cet album du groupe belge Wiegedood dégage une énergie folle qui fait plaisir à entendre (sûrement nettement moins à mes voisins).


Ca joue propre, ça joue puissant. Les blast-beat de Wim Coppers sont parfaitement exécutés, y'a de la double grosse caisse de partout et ça va très vite. Derrière de longues vagues de guitare toutes en variation de picking à des rythmes dantesques, se cachaient ici et là de bien jolies mélodies et ambiances planantes (exécutées aussi bien par Gilles Demolder que Levy Seynaeve il me semble) qui ont su surprendre le néophyte du genre que je suis. J'ai cherché du coin de l'oreille la basse sans la trouver et pour cause : pas de bassiste ici (sage décision, s'il en est) !
Ce type de jeu qui me fait d'habitude choper une violente migraine en quelques secondes m'a été supportable durant les 44 minutes d'écoute. Je ne voudrais pas trop m'avancer mais j'ai l'impression que contrairement à d'autres albums du style, les fréquences aigues n'étaient pas ici trop trop prédominantes dans le mix.
Niveau voix, le travail de Levy Seynaeve ne m'a pas dérangé même si je ne suis pas un grand fan de ces chants gutturaux (je sais qu'il y a des noms très précis pour appeler ça mais bon, pas un grand connaisseur). Les cris étaient posés là où il faut, apportant cette sombre puissance propre à réveiller un mort. J'ai particulièrement apprécier les parties de chant sur la dernière chanson Carousel, où on dirait qu'il fait du didjeridoo avec sa voix (ne vous moquez pas je vous en prie).


En résumé, j'ai passé un très bon moment musical malgré un style qui ne m'attire absolument pas de prime abord. Du très bon travail de ces belges qui ont su démontrer leur puissance, leur rage et leur technique musicale comme une certaine forme de douceur par moment. Pas sûr que je retourne de sitôt au black métal mais il faut se faire violence parfois dans la vie !

Czzo
8
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le 22 janv. 2022

Critique lue 85 fois

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Czzo

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