Montagnes russes

Bon Slipknot, ce fut une méga claque à la sortie des 2 premiers albums (j'entends : l'éponyme et "Iowa"). Mais je dois bien avouer que mon intéret pour ce groupe a été quelque peu ébranlé par leurs 3e et 4e albums qui n'ont quand même pas grand chose pour eux (le méga sur-sur-sur-estimé "before i forget"), hormis une pépite ou deux (Gematria est remarquable et occupe à l'aise la première place de mes morceaux favoris du groupe, ex aequo avec Disasterpiece). M'enfin bon, y'en a qui aiment, pas moi, donc passons. Lors de la sortie de "we are not your kind", j'ai ressenti une hype plus présente, grâce à un retour aux morceaux plus sombres et aggressifs, et j'en suis même venu à pardonner le groupe pour ses écarts de conduite artistique, et puis "The grey chapter" n'est pas un mauvais album non plus. BREF, j'en viens à cet album, "the end so far". Passé la très bonne intro qui ressemble à s'y méprendre à du Queen of the stone age, j'en ai pris plein la tronche, avec des sonorités très proches des 2 premiers albums (toi aussi, tu entends "eyeless" sur le début de "the chapeltown rag" ?). Hive Mind représente bien l'évolution qu'aurait pu prendre le groupe à la suite de Iowa. Mieux vaut tard que jamais, c'est ce qu'on dit. La première partie est donc de toute beauté. Et puis arrive "Medicine for the dead" qui déboule de nulle part et engage (déjà ?!) l'album sur sa pente desendante. Le morceau en lui même n'a pas grand chose à dire, de même que le suivant qui sonne comme un mauvais titre de Down. On touche ensuite le fond avec "Heirloom" et "De Sade" qui sont un condensé de tout ce que je n'aime pas chez Slipknot depuis le 3 : sont côté Stone sour. Ce n'est pas la tentative de retour avec H377 qui me fera oublier que la fin de cet album ne vaut pas le coup, ce qui n'était pas le cas sur "we are not your kind", cloturé de la plus belle manière qui soit avec "solway first". Au final, j'aime quand même bien "The end so far". J'aime le mettre puisque mon attention est pleine au début de l'album puis se dissipe, jusqu'à être totalement nulle sur la fin.