Les Portes de la Perception avez-vous dit ?
Les Doors c'est surtout l'histoire d'un album; celui-ci. (et Strange Days a un moindre niveau)
Sorti en tout début de l'année 1967, l'album éponyme des gars de L.A. allait s'inscrire dans l'histoire de la musique à jamais. Au même titre que Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band ou Are You Experienced? sortis la même année, The Doors est un opus incontournable et contient autant de chansons que de tubes, de titres que tout le monde connaît ou a entendu au moins une fois dans sa vie. De Break On Through (To the Other Side) à The End, rien à jeter, que des pépites, que du lourd.
Album absolument essentiel, et que celles ou ceux qui pensent qu'on a affaire ici à un mauvais album, je pense qu'ils devraient revoir leur(s) conception(s) de la musique et de sa qualité intrinsèque. Il est inconcevable d'occulter cet album majeur des années 60 et de l'acid-rock psychédélique, IN-CON-CE-VA-BLE !
J'ai déjà discuté avec certaines personnes de l'apport Doorsien dans la musique, la poésie, l'art en général et pour eux, les Doors n'étaient qu'un groupe parmi tant d'autres, une musique qui avait mal vieillie, qui sonnait kitsch et finalement obsolète. Mais le souci dans ce cas-là, c'est qu'ils se trompent de cible. Ici il n'est pas question de mode, de groupe-comète selon le rapport que l'on peut faire entre les appellations "kitsch" et "obsolète", mais d'un apport durable et ancré dans le temps et l'espace. Parler de mode et de kitsch c'est considéré l'importance des modes et se baser sur l'évolution sonore, rythmique et de production des albums. Les Doors ne sonnent comme personne d'autre justement et c'est bien là ce qui en fait un groupe à part entière, une marque de fabrique, estampillés West Coast, estampillés de la patte de Jim Morrison, Robby Krieger, John Densmore et Ray Manzarek.
Enfin de compte, je me fous de ce que pensent les détracteurs des Doors, mon avis reste et restera le même les concernant, que j'ai 30 ou lorsque j'aurai 70 ans.