"Thank you for the sun, the one that shines on everyone"

Album décrié de toutes parts, signant pour la plupart des fans et autres auditeurs, le début de la fin d'Oasis, je me devais d'écrire une critique positive, pour contre balancer l'avis de mes camarades SensCritiquiens.

Il s'agit ici du quatrième album d'Oasis, après la déception relative du précédent Be Here Now, et la sortie de leur compilation de faces B acclamée par tous : The Masterplan. Standing on the Shoulder of Giants marque le début d'une nouvelle période pour Oasis. Deux de leurs membres viennent de quitter le groupe et l'album est enregistré avec seulement les trois membres restants : Noel et Liam Gallagher et le batteur Alan White. Les années 90 viennent de se terminer et avec elles, l'âge d'or d'Oasis. (En plus Noel Gallagher, ce tyran, interdit aux autres de venir en studio bourré ou sous l'emprise de la cocaïne, et malgré tout, on le ressent à l'écoute de cet album).

Mais cela doit-il signifier que cet album est mauvais ? Pas du tout selon moi. Il faut reconnaître cependant qu'il paraît être un des moins bon d'Oasis. Cependant, on y trouve quelques pépites : Who Feels Love, Gas Panic!, Sunday Morning Call ainsi que, et oui je l'avoue, Little James. Cette dernière chanson correspond à la première chanson d'Oasis signée Liam Gallagher. Bien sûr, les paroles peuvent paraître plutôt simplistes, voire carrément niaises pour certains "I'm singing a song, for you and your mom and that's all", " Live for your toys / Even though they make noise / Have you ever played with plasticine / Even tried a trampoline / Thank you for your smile / You make it all worthwhile to us."
Bon ok, on a vu mieux, mais cependant, mon ressenti général par rapport à cette chanson est vraiment bon. On y ressent une certaine sensibilité et une honnêteté qui peut paraître loin de l'image projetée par Liam Gallagher et Oasis en général.
Le reste de l'album est peut être un peu plus anecdotique, mais l'ensemble vaut vraiment le détour et marque, selon moi, le début d'une nouvelle ère, moins extravagante que les débuts d'Oasis et donc différente, mais pas forcément moins talentueuse.