Ce premier album du groupe de Brooklyn es composé de 3 membres: 2 rappeur Butterfly et Doodlebug, ainsi que d'une rappeuse; du nom de Ladybug Mecca (bien qu'elle est moins présente).


L'album nous offre un mélange de hip hop alternatif et de jazz rap, rempli de sample, avec par exemple:Herbie Hancock (2 fois); Marvin Gaye; KC & the Sunshine Band;James Brown (2 fois); Sonny Rollins; Kool & the Gang; The Crusaders (4 fois); Parliament; Curtis Mayfield; Earth, Wind & Fire.


On commence par deux morceaux pas forcément top, avec un "It's Good to Be Here" au rythme odl school jazz, on comprend que l'album va être smooth,va prendre son temps, c'est à dire ne va pas nous brusquer dans du gansta rap mais va être délicat. Après 3 minutes, le son devient cabaret jazz, le chant n'est plus rappé, mais chanté,avec un piano et le bruit de la foule.


Arrive "Pacifics",un morceaux à la basse lourde, qui ne sort pas vraiment du lot.


Il faut attendre "Where I'm From" et le sample: "Ain't Nothin' Wrong" de KC & the Sunshine Band pour être assez accro à cette rythmique disco funk, avec des voix posées, c'est remarquable.


"What Cool Breezes Do" est plus posé, ça suinte le son rétro avec ses effluves de vieux jazz, mais modernisé avec ce rap, un très bon morceaux.


"Time & Space (A New Refutation Of)" continue de nous illuminer avec sa douceur, on dirait du MC Solar.


"Rebirth of Slick (Cool Like Dat)" est le single de l'album, à l'air jazz ultra connu. Que dire que ce titre est un classique, une pépite qui mélange le vieux et le nouveau. Un des top 5 de l'album.


"Last of the Spiddyocks" basse lourde, trompette, rap presque chanté, une chanson sombre, mais super cool.


Viennent ensuite deux titres hypnotiques:"Jimmi Diggin' Cats";"La Femme Fetal" La première nous hypnotise avec cette basse langoureuse et ce rap cool,l a deuxième et ce beat si harmonieux finit de nous envoyer la tête dans les nuages, et quelle douceur dans la voix. Ces deux morceaux font partis du top 5 de l'album.


"Escapism (Gettin' Free)" est un morceaux qui joue sur la corde du funk cool, la basse est peut être un peu trop lourde.


"Appointment at the Fat Clinic" semble une suite au titre président, le cool en moins, la basse lourde rend le tout un peut trop sombre, un peu oppressant. Le morceaux le moins bon de l'album.


"Nickel Bags" et ses influences un peu asiatique sort du lot, même si c'est pas forcément le meilleur.


On finit par deux morceaux qui sont dans le top 5 de l'album, et qui ressemblerait presque du hip hop à l'ancienne, si le son ne groovait pas autant: "Swoon Units" et"Examination of What". Comment résister au phrasé du premier sous ce beat si groovy. La deuxième est top et nous offre un beat encore plus mélodique avec cette voix mielleuse, pour finir par des remerciements de 1 minutes à base de piano jazz.


Un album,qui une fois fini, on a envie d'une chose allé écouté toutes ces pépites utilisés dans les samples. Un des meilleurs albums du genre Hip hop, qui obtient ses lettres de noblesses par la classe qu'il dégage en conciliant le jazz rétro, avec un phrasé rappé langoureux et tout ça en gardant des influences de funk groovy.


Note: 16/20.

Zhurricane
7
Écrit par

Créée

le 22 mars 2022

Critique lue 26 fois

Zhurricane

Écrit par

Critique lue 26 fois

Du même critique

The Devil and Daniel Johnston
Zhurricane
8

Documentaire sur un des artistes rock les plus athypiques

Nous voici plongé dans la tête de Daniel Johnston, ou plutôt dans la tête de Daniel Johnston et du diable. Johnston chanteur de lo-fi (un des fondateurs) est bipolaire. Et cela entraine chez lui des...

le 17 sept. 2022

4 j'aime

Les Temps modernes
Zhurricane
9

Critique du travail à la chaine par le comique.

Ce film date de 1936, et pourtant quand on le regarde aujourd'hui, il est frappant de dire que son propos et toujours d'actualité, et que les choses n'ont malheureusement pas changé. C'est bien le...

le 21 mars 2020

3 j'aime

3

Salò ou les 120 journées de Sodome
Zhurricane
1

L'abjection du cinéma

Un des films les plus insoutenable de son histoire, abject et immonde du monde. C'est simple pour faire plus horrible, il y aurait fallu un viol d'enfant et d'animal. Pasolini nous dresse un portrait...

le 26 sept. 2019

3 j'aime