
Les Zombies ont pas vraiment de chance.
Ils ont eu le malheur de vouloir faire leur propre style de pop bien fin et bien léché aux accents symphoniques, à grand coup de demi-ton et parsemé d'harmonies vocales. Odessey & Oracles fut la tentative ultime de pouvoir gagner une place dans les charts avec tous ces ingrédients. Et malgré le fait d'avoir une pochette monstrueusement psyché ou d'avoir engagé Geoff Emerick (ingé son des Beatles), il faudra attendre que le groupe se sépare pour que leur œuvre soit reconnue à sa juste valeur. Les boules... Un peu...
Sorti la même année que le Double Blanc des Beatles, cet album s'est sans doute retrouvé dans l'ombre des fab (et des Stones, et des Kinks, etc). Dommage, car il n'en reste pas moins un bijou synthétisant quelques-unes des meilleures sonorités des 60's.
A (re)découvrir.