NIA
7.8
NIA

Album de Blackalicious (1999)

Premier album du duo de rappeur originaire de la côté ouest, accompagné pour quelques titres en featuring, avec notamment 5 chansons de la chanteuse: Erinn Anova.


On commence justement avec un super titre :" Searching "où l’artiste est en feat. Cette chanson à des rimes merveilleuses mêlés à un beat langoureux et à une voix féminine ça nous fait une grande chanson, dommage quelle ne dure pas plus de 2 minutes.


"The Fabulous Ones" est une chansons avec un beat assez électronique crash, mais c'est pas la meilleure de l'album.


"Do This My Way" (featuring Lyrics Born), la rime et le flow tape sur le beat, c'est vraiment fort, avec parfois en arrière son un beat jazz moderne.


"Deception" ne porte pas bien son nom, un beat rétro mélangé à un beat récent, pour une fois on a du chant avec le rap. une des meilleurs morceaux de l'album, on a pas finit de bouger sa tête.


"A to G", un morceaux un peu trop sans intérêt, le beat est rétro, et le morceaux finis par un medley et du scratch. C'est plus un exercice de style avec 7 couplets pour 7 différentes lettres de l'alphabet.


"Cliff Hanger" reprends le sample: "Hip Hop, Be Bop (Don't Stop)" de Man Parrish . Je ne sais pas trop quoi penser du morceaux, le beat électro est t'il bon ou non? En revanche la dernière minute offre une véritable pépite avec aussi une voix féminine en plus de ce rap de fou, et ce beat hypnotique.


"Shallow Days" finit justement de nous hypnotiser, avec la douceur de son beat, un chef d’œuvre, quels rimes, quel flow.


"Ego Trip by Nikki Giovanni" est uniquement chanté par Erinn Anova. Il y a un décalage entre la basse et le chant, on dirait que ce n'est même pas dans le même rythme, on dirait parfois un chant de prédicateur.


"You Didn't Know That Though": une chanson avec ses "yoyoyo" assez entrainantes.


"If I May" (featuring Erinn Anova et Lateef the Truthspeaker): une vraie merveille, avec ce beat tellement doux, et la voix Anova, un flow de fou,rapide et pourtant presque langoureux, du rap qui rime tellement bien sur ce beat. Bref addictif et tellement hypnotique.


"Dream Seasons": porte bien son nom, le beat est lent, la voix rappé posé dessus est épique, on n'a pas finit de planer.


"Trouble (Eve of Destruction)", sous un sample de Free "Mr big" le rap est vraiment rapide plus que le beat, c'est vraiment un super mélange, et quand arrive les cœurs féminins c'est aussi bon. Bref encore une tuerie.


"Smithzonian Institute of Rhyme (featuring Lateef the Truthspeaker)":une chansons qui aurait sa place dans un film d'horreur. Un peu flippant par moments avec ce rap lancinant. Assez bon par moment, mais déroutant en général.


"As the World Turns (featuring Erinn Anova)":le son est vraiment rétro, avec un beat assez jazz, il le devient vraiment la dernière minute avec une instrumentations jazz et le crépitement d'un vinyle.Un morceaux assez bon et langoureux.


"Reanimation":Un son rap old school, on pense aux années 80, c'est assez cool, mais il y a meilleur sur l'album. Il y a aussi la partie vraiment jazzy funk avec ces cuivres et ce chant black.


"Beyonder": le morceaux aussi fait un peu film d'épouvante, mais il est meilleur, parce que il fait plus étrange, après c'est pas non plus le meilleur de l'album.


"Making Progress": le flow est vraiment bon, on a pourtant presque que du scratch.


"Sleep": comment résister à la douceur de ce clavier, avec le cœur féminin et la voix, c'est
si charismatique. Une véritable douceur.


"Finding (featuring Erinn Anova)": ce mélange des voix est bons, après le morceaux est court et banal.


Au final, un album où il y a très bons, avec de délicieuses rime, et un super flow,mais en 74 minutes pour 19 titres, il y a forcément des morceaux moins bons.


Note:15/20.

Zhurricane
6
Écrit par

Créée

le 22 mars 2022

Critique lue 8 fois

Zhurricane

Écrit par

Critique lue 8 fois

Du même critique

The Devil and Daniel Johnston
Zhurricane
8

Documentaire sur un des artistes rock les plus athypiques

Nous voici plongé dans la tête de Daniel Johnston, ou plutôt dans la tête de Daniel Johnston et du diable. Johnston chanteur de lo-fi (un des fondateurs) est bipolaire. Et cela entraine chez lui des...

le 17 sept. 2022

4 j'aime

Les Temps modernes
Zhurricane
9

Critique du travail à la chaine par le comique.

Ce film date de 1936, et pourtant quand on le regarde aujourd'hui, il est frappant de dire que son propos et toujours d'actualité, et que les choses n'ont malheureusement pas changé. C'est bien le...

le 21 mars 2020

3 j'aime

3

Salò ou les 120 journées de Sodome
Zhurricane
1

L'abjection du cinéma

Un des films les plus insoutenable de son histoire, abject et immonde du monde. C'est simple pour faire plus horrible, il y aurait fallu un viol d'enfant et d'animal. Pasolini nous dresse un portrait...

le 26 sept. 2019

3 j'aime