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Vous l’avez sans doute connu grâce à ce morceau : Lost on You

Laura Pergolizzi dite LP est un auteur compositrice interprète américaine qui vient juste de sortir son premier album Lost on you.

Dans cet album, nous trouvons pleins de choses. Des chansons avec des débuts rapides, humbles, entrainantes, avec parfois la présence de chœur, les instruments comme le piano, la batterie donne des intentions aux chansons. Des nuances illustrées par la superbe voie de Lp. Elle ne crie pas, elle chante. Elle utilise le crescendo et donne souvent un coté combatif à ses mélodies. Elle nous montre aussi qu’elle peut nous émouvoir. Elle a la voie pour aussi.

Avec Into the Wild, on a une chanson plus forte émotionnellement puisqu’elle reprend le dessus sur les instruments. On sent moins la découpe de la chanson. C’est beaucoup mieux. Toute l’histoire de la chanson, toute son énergie se retrouve assemblée dans une seule phrase : Into the wild

Mais cet album, c’est aussi beaucoup de répétition surtout au niveau de la construction du texte. Des chansons certes qui nous racontes quelque chose avec des claquements de doigts, des montées en puissance, des chœurs et qui pourtant ne mène pas à grand-chose. Les débuts d’instrumentale sont facile et la voie de notre chanteuse ne s’amuse plus trop et perd de son efficacité. Malgré des idées sympas à écouter comme un sifflement représentant le refrain d’une chanson, Lp construit des boucles beaucoup trop visibles.

Avec Strange, le piano accompagne au début puis accentue-les monté de voie de LP. Chanson frissonnante et encore plus étonnante puisque quand LP chante, on en oublie les instruments. Ce n’est que lorsqu’elle chante sans instrument que l’on se rend compte qu’elle n’était pas, tout seul, auparavant. L’harmonica en fin de musique est super. Ça donne une nuance insolite à la mélodie et donc à l’histoire. Pour reprendre derrière timidement avant de terminer pudiquement.

Lp c’est donc une artiste qui doit se trouver, mais qui pour moi à toutes les qualités requises pour pouvoir faire de grandes choses. Malgré une chanson de l’album qui pour moi ne lui correspond pas où on a l’impression qu’elle passe à côté de sa mélodie. C’est un premier album dont elle peut être satisfaite puisque pendant ces 35 minutes d’écoutes, j’ai écouté avec envie 6 chansons sur 10. J’attends donc avec impatience son retour. L’entendre sur une prochaine chanson d’un futur film James Bond ne serait pas surprenant. Qui sais !

Avec You Want it all on a une fin d’album qui commence par un couplet paraissant humble et qui par la suite va s’accélérer. Une histoire nous est racontée. Les mêmes nuances sont reprises et donnent pourtant un sens différent à chaque parti de la chanson. Enfin, ce petit ukulélé utilisé en milieu de chanson permet d’apaiser cette chanson qui nous emporte. Une fonction respiratoire qui nous amènera sur la dernière partie de la chanson. Une partie réjouissante où l’on se surprend rêver. Un très beau moment.