1980-81. Neubauten crée un son étonnant, avant-gardiste diront les plus frileux des berlinois iconoclastes, avant d'adhérer au papier abrasif, de succomber à ce son aliénant, provocateur et concret. Un son total qui lèche le métal, à la recherche d'une forme de pureté au travers de la primitivité.
Et en même temps, cette fureur qui sort de l'urbanisme, d'une terre phoenix, en chantier perpétuel chante son romantisme et son histoire. Ce disque exprime à mes yeux une mélancolie à l'état brut, à l'image d'une vis rencontrant un écrou et... faisant l'amour en crissant.
L'univers de Tetsuo et des clips de Oshii n'est plus très loin.
Créée
le 20 déc. 2012
Critique lue 259 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Kollaps
Ahaah - Nostalgie quand tu nous tiens;-) Il faudrait aussi montrer l'autre face de l'album, avec tous les "instruments". On y verrait un catalogue d'outils digne d'un chantier musical improbable,...
le 3 mai 2012
2 j'aime
Du même critique
Sur Into the Wild, je risque d'être méchant. Non, en fait, je vais être dur. Parce que j'assume totalement. C'est autant le film que ce qu'en font les admirateurs de ce film qui m'insupporte. Que...
Par
le 27 janv. 2014
66 j'aime
71
En tant qu'ancien travailleur de Disneyland, je ne suis jamais senti à ma place dans ce milieu. Tout ce que je voulais, c'était travailler en m'évadant. Ce fut le contraire. J'ai perdu mon innocence...
Par
le 26 avr. 2013
60 j'aime
42
L'humour satirique et grotesque dans Robocop est une porte infectieuse pour laisser entrevoir autre chose que du pop corn pour petit garçon, une porte qui laisse un aperçu de cette société tyrannique...
Par
le 10 déc. 2013
49 j'aime
38
