Adios Bahamas
7.2
Adios Bahamas

Album de Nepal (2020)

Leçon De Vie - Critique et Analyse de Adios Bahamas

J'ai pas réussi à écrire tout de suite sur l'album. La mort de Népal a sûrement été la mort d'un artiste qui m'a le plus touché. C'était quelqu'un qui vivait pour sa musique et avoir accès à son dernier album qu'il avait fini avant sa disparition était une chance. Si cela a été dur d'écrire dessus, c'est qu'il a été dur pour moi de tout saisir ce qui nous y a été proposé. Pour être honnête, la première écoute m'avait laissé une drôle d'impression. L'album n'était pas exactement en concordance avec ce que je pensais écouter. En décalage avec ce que j'avais l'habitude d'entendre dans les précédents classiques de klm. De nombreuses écoutes m'ont permis d'apprécier grandement ce projet et d'en comprendre les plusieurs facettes, signe d'une œuvre complexe mais incroyablement réfléchie.


« Au bord d'la mer, j'saurais même pas quoi y faire J'vis mon rêve en silence et j'me prépare pour l'hiver »


La chose qui m'a le plus troublé lors de la première écoute, c'est un changement et une évolution de sa musique vers quelque-chose de plus musical et chanté ainsi que des textes plus abstraits et essentiels. Malgré tout, on ne peut pas dire que la direction prise est aux antipodes de ce qu'il a produit auparavant. Népal a toujours apporté une importance à la voix et au chantonnements que de soit dans le son "Coup de crayon" avec Nekfeu et Alpha Wann ou il s'occupe du refrain ou même dans ses morceaux solo comme le chef d’œuvre "Rien de spécial" ou encore dans "City light". Malgré toutes ses influences rap, on a pu quand même ressentir l'influence de chanteurs que ce soit dans les productions made in klm ou les textes : "Comme billie hollyday jvois des fruits chelous sur les arbres". C'est juste que ce travail composait une partie moins importantes que ses morceaux techniques rappés et kickés de 444 nuits, Kkshisense8 ou 445 nuits(par exemple c'est 3010 qui s'occupe d'ailleurs de la partie refrain chantée de "Jugements"). Mais cette surprise et ce virage ne gâche rien. C'est surprenant mais logique et preuve d'un artiste ne restant pas sur ses acquis. L'album possède une véritable sciences de la subtilité, du rythme et contre toute circonstance de la positivité.


La subtilité, cela a toujours été la aussi une marque de Népal. Il y a toujours eu un minimalisme dans les productions, compensé par des textes complexes et soignés.Cette fois, les mots fusionnent avec le minimalisme des productions pour laisser une musique épurée. Bien sur, il n'oublie pas la technique et les références dans certains sons comme "trajectoire" ou "daruma" mais cela reste largement moins présent qu'auparavant. L'usage de mots de langues étrangères se fait plus rare pour se canaliser dans un seul titre : "opening", entièrement écris en japonais. Le texte en prend un coup mais se concentre sur l'essentiel pour livrer les meilleurs refrains et une musique universelle. Il confirme encore une fois son génie pour gérer les flows. Les morceaux durent juste la durée qu'il faut, alors que l'on pourrais penser que des sons plus longs seraient plus efficaces dans un premier album : la moyenne de la durée des morceaux de l'album est de 3 minutes, pour 11 morceaux purement musicaux. Ensuite les collaborations se composent de rappeurs avec qui Népal avait déjà fait des morceaux, restant sur les artistes avec lesquels il peut le mieux s'entendre. Je finirai ce point en disant que sa musique se trouve ici dans sa forme la plus pure, subtile.


Le rythme c'est quelque chose d'important lorsqu'on conçoit son album comme un bloc écoutable en une fois et non un enchaînement pur et dur de morceaux. C'est pour moi une des choses qui fait un classique musical. Ce projet fais partie de ces rares projets de rap français conçus de cette manière. A commencer par un "opening" ouvrant la porte aux autres morceaux tel un opening d'animé ouvre la porte aux autres épisodes, en commençant fort par un banger innovant, avec refrain unique, en feat avec un de ses collaborateurs de toujours : Di-Meh. Ensuite, on reste dans une énergie encore plus sombre dans le feat avec le collaborateur le plus grand public de Népal : Nekfeu dans « En Face » pour enchaîner sur le morceau le plus triste du projet avec « Trajectoire ». Après ce passage, une ambiance plus lumineuse se dessine à travers les différents morceaux comme "Sundance" et les featuring avec d'autres de ses meilleurs collaborateurs que sont Sheldon, 3010 et évidemment Doum's (2FINGZ). Tous les feats sont réussis et chaque artiste laisse une trace mémorable en accord avec le délire des morceaux. Un dernier virage s’opère avec "Crossfader" qui laisse sa place à "Daruma", l'ending du projet qui laisse une note plus amère et mélancolique. Tout ça participe à un rythme constant et varié que ce soit dans l'ambiance, les productions, les collaborations et les styles. On a du joyeux, du triste, du mélancolique, du banger, de la Boom Bap ("Trajectoire"), de l'autotune (la prise de risque qu'est "La-bas"),des instrumentales au piano("Lemonade" ou encore "Trajectoire"), à la guitare ("Crossfader"), au sonorités synthétiques("Daruma" ou "En Face"feat Nekfeu),planantes (Sundance et la prod monstrueuse de Diabi) ou de bruits de pas ("Sans Voir"feat 3010) ... Ce rythme solide et agréable se maintiens sur 38 minutes, ce qui est court pour un album mais tout aussi court pour l'auditeur, qui en redemande : preuve d'un rythme réussi.


Dans la même optique de l'album vu comme une seule et même chose, il y a des thèmes et des idées reliant tous les morceaux, se se limitant pas ici qu'à des points communs et des expériences mais à des conseils et des leçons de vie.
On va tenter ici d'analyser le propos global de "Adios Bahamas", en commençant d'abord par les liens avec les précédents projets. Le premier point que j'aimerai aborder c'est la même vision face à son équipe et sa musique. On y retrouve de nombreuses mentions à la 75éme session dans le projet, ce collectif de rappeurs parisiens auquel appartient Népal possédant un studio de mix : le dojo.
« Que d'l'efficacité, le 7-5 dans tes cavités » - Daruma.
Ensuite, il y aborde de la même manière la concentration sur la musique pure, underground et dénuée d'enjeu économique.
« Est-c'que ma vie s'résume à générer du cash ? (nan) » - En Face (Feat Nekfeu).
« L'autre côté d'mon âme, c'est mon ghostwriter » - Crossfader
.
Enfin, certains thèmes se retrouvent une nouvelle fois dans l'album comme la sortie du conformisme et de la matrice (on y reviendra plus tard).
« On s'reverra du coté obscur de la demi-lune » - Ennemis Pt.2 (Feat Di-Meh).
« Nage dans matrice comme océan d'Actavis » - Crossfader
.
Un aspect plus personnel y est développé comme le laissait présager Kkshisense8. Le « je » se fait plus présent pour nous raconter un peu de sa vie.
« Fragment de ma vie dans un chorus », « Sous lean, j'envoyais des glaviots roses » - Ennemis Pt.2 (Feat Di-Meh).
« Je sais qu'j'étais souvent en tort et qu'j'oubliais les autres quand j'partais m'isoler » - Trajectoire.
« Sans mentir j'aurai rien sans parier » - La Bas
.
Par contre si 16 par 16, 444 Nuits, 445 Nuits et Kkshisense8 faisaient ressortir une ambiance sombre et nocturne, cet album fait plutôt ressortir une ambiance chill et lumineuse. Comme si il représentait le jour après la nuit. L'aspect glandeur (s.o. La folie de 2fingz) de Népal se fait aussi moins présent même si il ressort quelques fois : « Quand l'instru est bonne et qu'y'a rien à glander, j'écris des bes-tu comme Ariana Grande » - Crossfader. Pour la simple et bonne raison qu’il se situe à l'opposé du message du projet...
Le deuxième point que j'aimerai aborder c'est cette passion du japon et à la culture asiatique : "opening", référence directe aux animés, ces œuvres tirées de manga japonais que Népal a beaucoup cité dans sa carrière : l'exemple le plus parlant étant le titre même du morceau "Kamehouse"(s.o. Dragon Ball)ou encore l'intro de "Omotesando" tiré de l'animé Berserk...
"En vrai, j'fais léviter mes crottes de nez comme balles" (Trajectoire, référence à One Piece).
La culture japonaise en général est aussi représentée à l'image du proverbe japonais au début de "En Face" et du titre "Daruma". Pour la culture, le Daruma représente cette petite statue ronde dotés d’œils représentant l'avenir. La culture hindouiste est aussi mise en avant par le sample de « trajectoire » et des références au cour des morceaux. Cette présence plus importante de la culture asiatique, donne pour moi l'occasion de parler d'un des premiers thèmes de l'album : le mouvement et le voyage. Un voyage qu'il nous tease depuis "Skyclub" et Kkshisense 8 ou il dit vouloir quitter Paris qu'il semble enfin accomplir avec ce projet :


La première leçon de "Adios Bahamas" se trouve dans son titre : ne pas rester sur ses acquis et d'avancer dans de nouvelles directions/destinations. Népal accompli d'ailleurs cette mission métaphoriquement dans « Opening » :
"Tout en contemplant la mer, il se dit qu'il fallait dès maintenant avancer de nouveau. Une nouvelle aventure pour Népal: Adios Bahamas". Et théoriquement dans tout l'album: "C'est sûrement facile de parler, là-bas j'finirai par y aller" (La-bas), il faut avancer dans tous les cas car le temps est limité :
"Avancer sans voir, avec le cœur ouvert" - Sans Voir(Feat 3010). "Chaque action : un grain dans l'sablier qui t'est imparti"- Trajectoire.
"Le temps qu'j'ai raté la wave, j'ai fermé les yeux, apprécié l'accord" (ici une référence à toutes les occasions de viser un grand public et la réussite qu'il a volontairement esquivées) – Sans Voir(feat 3010).


La seconde leçon de « Adios Bahamas », c'est l'acceptation de la vérité telle qu'elle est. Il ne faut pas être spectateur de ce monde et l'affronter :
"La vérité s'trouve dans le son d'une voix quand elle ment" ; "Dans la force qui fait qu'tu t'lèveras demain pour ta mission" – En Face (Feat Nekfeu).
"Plutôt mourir vraiment que d'raisonner en foutu zombie" - Trajectoire
.
Pour enfin "voler comme un esprit libre". Malgré tout, cette vérité et cette réalité n'est pas si belle que ça, à l'image d'un Néo se rendant compte de l'existence de la Matrice et de la découverte du vrai monde, Matrix étant une référence pour Népal dans sa discographie. On y trouve des relations à faces cachées et éphémères :
"Chaque histoire a son hiver, chaque histoire a son mystère" – Sans Voir(Feat 3010). "J'me suis coupé tout seul avec une phrase à double tranchant ; Et tes larmes glissèrent sur l'imperméable" – Vibe (Feat Sheldon).
"Vois-tu ? J'ai arrêté d'essayer d'comprendre ces gens qui reprochaient aux autres des erreurs qu'eux-mêmes commettent"- Trajectoire.
Elle est remplie aussi du mal, d'addictions,de facilité et de fausseté :
"Les cerveaux des p'tits s'font endommager par des sons d'merde qu'on a pliés en dix minutes" – Ennemis Pt.2 (Feat Di-meh).
"Cette ville est sinistre, partout l'ble-dia s'immisce" - Trajectoire.
« On n'a pas choisi cette existence mais on en paye le prix » - La bas.
"Nos âmes sont grises comme la city mais j'souris pour le job" - Lemonade
.
Il s'interroge alors dans le morceau le plus sombre de l'album, rappelant les circonstances de la sortie :
"C'est quoi la vie si j'peux pas aimer mes gens ?"
Mais contre toute attente, Népal n'est pas de ceux qui s'enferment dans la négativité, malgré son acte. Il veut transmettre à travers ce projet ce qui est bon, le moyen de survivre.


La troisième leçon de « Adios Bahamas », c'est de garder sa positivité. Même trajectoire, rappelle ce principe avec le fameux extrait de fin de Nassim Haramein envahissant le morceau par une présence de 40 secondes. Mais elle se résume d'autant mieux avec cette idée répétée plusieurs fois :
« Faut pas qu'on oublie la magie qu'y'a dans nos iris » - Trajectoire , « Pourquoi tu gaches la magie dans ton iris ? » - Crossfader.
Car malgré tout, la négativité n'est pas productive et elle nous fait stagner dans un état néfaste. Alors dans toute cette merde, faut profiter de la vibe, des moments, faut canaliser toute cette énergie dépressive en créant. De son coté c'est par sa musique qu'il trouve un moyen de s'exprimer, de faire passer des messages  :
« On fait tout pour se barrer ou pour calmer nos nerfs » « J'ai gardé mon carnet avec j'fais ma lemonade » - Lemonade.
« Si j'ai capte une vibe, j'pourrais rester toute la journée au studio » - Vibe(Feat Sheldon)
.
Tel le peintre qu'il représente sur la pochette, il peint l'ciel couleur lavande. Il n'est pas de ces rappeurs tristes transmettant leur mal-être par la musique,quel que soit son état mental et ses
sentiments, il n'a pas décidé de transmettre la négativité mais d'en proposer une sortie. Au final on pourrait trouver dans l'album des leçons de vies inspirés de ses expériences, comme des messages d'adieux, des conseils à ceux qui l'écoutent. De nombreuses phrases peuvent être considérés comme des proverbes à l'intérieur du projet : 
« Essaye pas d'te battre avant de connaître ton ennemi » - Ennemis Pt.2(Feat Di-Meh).
« C'est pas important d'être riche si nos corps sont d'jà des locations » - Trajectoire.
« Puisque l'enfer, c'est les autres ; Pourquoi vouloir faire comme les autres ? » - Sundance.
« Tu peux commencer aveugle et finir peintre » - Daruma (Peut-être une référence à lui même ici)
. Pour finir sur se point, malgré sa négativité, il a « toujours vécu sa life en crossfader », cet appareil utilisé par les DJ pour doser le volume entre deux pistes (ici son coté joyeux et son coté triste). Son énergie négative poussant à écrire pour un résultat faisant ressortir son énergie positive.


Mais si il y a bien une leçon à retenir de « Adios Bahamas », résumant tout ce qui a été dit précédemment, c'est l'idée que la vie n'est qu'un éternel recommencement. Népal pense qu'on ne sera jamais heureux en restant sur nos acquis et des envies nous pousseront à repartir (s.o. Opening). Il faut affronter le monde aussi négatif qu'il soit mais ne pas sombrer dans la négativité. Il y a d'ailleurs une idée de répétition exprimée dans tout l'album :
« Du lundi au sunday, bloqué dans ma tête ; Ma vie, c'est un film de Sundance, des fois il
s'passe r » - Sundance.
« La nuit en studio pour soigner les plaies , le matin, prière et rebelote» - Daruma
.
De toute façon, les phases de joie et de peine s'alternent tout au long de nos vies et la structure même de l'album est faite en ce sens.
"Le matin, j'me réveille comme un millionnaire, Le soir, j'm'endors en fœtus comme un toxicomane" - Millionaire(Feat Doum's).
"Depuis la nuit des temps, message reste le même,La peur, le courage, l'amour et la haine"- Ennemis Pt.2(Feat Di-Meh)
. On peut encore citer l'idée du Crossfader.
Du départ du bonheur des Bahamas à la négativité jusqu'à Trajectoire, pour un retour vers une positivité dans la suite avant de retomber sur une note plus triste dans « Daruma ».
Cette philosophie on la retrouve aussi chez les hindous cités précédemment.
« J'droppe ça par étape comme dans l'bouquin d'Hermann Hesse » - Sundance : Dans le roman Siddhartha d'Hermann Hesse, le personnage principal expérimente différentes évolutions psychiques et, à chaque étape, sa vision sur la vie change.
On peut voir la vie de cette manière : des évolutions psychiques et un enchaînement de cycles sans fin. Comme Hermann Hesse, on passe d'un état à un autre tout au long de notre trajectoire. Même en étant aux Bahamas en vivant sa meilleure vie, rien ne pourra arrêter cette boucle. Il y aura toujours des phases de questionnement, d'envies de se dépasser et de peines. Il faut donc repartir comme Népal et parfois dire adieu à ses rêves. Dans son cas, il dit adieu à ses envies de partir de Paris pour accepter d'y rester et de s'y dépasser. Dans ces situations, en suivant les conseils de Népal, il faut avancer, se dépasser, s'affranchir des limites de l'argent, affronter la vérité et rester positif afin de retrouver nos « Bahamas »... et repartir. Et comme une lettre d'adieu, nous pourrons toujours écouter l'album et les leçons du Kakashisensei du rap français en attendant la prochaine phase.


Plus qu'une leçon de vie, cette album est aussi une leçon musicale. Sur cet album, Népal s'est dépassé, a atteint le Sahasrara artistique pour pondre un chef d’œuvre autant sur la forme que sur le fond. Une musique épurée, subtile, rythmée et aux messages universels. Malgré l'ombre du suicide traînant sur le projet, on ne ressors de l'album que du positif. Et même si on trouve des références à la mort, on reste aux antipodes des textes qu'on aurait pensé avoir. Népal,Master Splinter,Klm, cet artiste restera toujours celui qui m'a le plus marqué par sa musique parfois planante, parfois plus centrée sur le texte et pour sa philosophie artistique globale. L'anonymat, l'honnêteté et la concentration sur l'aspect musical pur, sans histoire d'argent. Je resterais triste de sa disparition mais il est temps pour moi de faire vivre ce projet et tous les autres, tout au long de ma vie. Je pense clairement qu'avec « Adios Bahamas », on tient un chef d’œuvre intemporel. Je ne me permettrais pas de le comparer avec 444 Nuits et 445 Nuits, on est dans deux visions assez différentes au final même si certaines idées persistent. Par contre je les mettrais tous les trois sur le piédestal des meilleurs projets de Rap Français. En attendant les cinq morceaux finaux(prions pour un feat alpha wann),Adios Bahamas, moi aussi je repars.


« Malgré l'illusion du choix, quand ton âme sera prête, tu verras qu'y a pas deux issues »


Bonne nuit Népal.

Durax
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le 15 avr. 2020

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