Un groupe Lyonnais dont on ne parle pas assez.
Sur la pochette on distingue Marie et les garçons devant le CBGB, club mythique de New York où Patty Smith s'installa, suivie par la vague des principaux groupes Punks. Bon, n'imaginez pas qu'ils font la pose en touristes, ils y ont vraiment joué, sous le bras protecteur de John Cale qui a même produit deux de leurs titres.
Marie c'est la batteuse, un peu l'équivalent de Moe Tucker au Velvet. L'analogie ne s'arrête pas là, le Velvet semble la plus grande influence du groupe, d'ailleurs l'album se termine par une reprise de White light / White heat et le premier nom du groupe était Femme fatale. Les autres membres sont Patrick Vidal au chant , Erik Fitoussi et Christian Faye aux guitares, enfin il y a eu du turnover à la basse et aux guitares.
L'album se présente avec deux faces différentes, les deux sont des live. La face "77" complète la face B du premier album en publiant les inédits des concerts au Théâtre Mouffetard. La face "76" restitue un concert donné à la Croix-Rousse de Lyon. La version de 12 minutes du titre "Marie et les garçons" est Velvetienne en diable et justifie à elle seule l'acquisition de l'album.