Les meilleurs films sur l'amitié masculine selon Nathan_E-B

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Une fois de plus, on ressent l'effet d'une production. Un grand ensemble de facteurs qui amènent le film à être ce qu'il est, une oeuvre belle et terrible sur l'appat du gain, mais aussi l'amitié, vraie ou factice. La beauté insolente d'Alain Delon et Maurice Ronet sublimés par la photographie d'Henri Decaë, voguant dans les décors splendides de l'enchanteresse péninsule italienne, éléctrise ce conte cruel et cupide.

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Cette bizarrerie laisse sur sa faim. Produit par Emily Mortimer et Ron Perlman, l'histoire de Shmuel, juif orthodoxe new-yorkais, et qui va être obsédé par la décomposition du corps de sa femme prématurément décédée d'un cancer, est surtout celle d'un amitié improbable, entre Shmuel et un professeur d'université un peu gauche. La thématique macabre est abordée avec juste ce qu'il faut de sincérité et de douceur pour laisser place à une approche réfléchie et originale du deuil.

On l'a dit, To Dust relève à la fois de la comédie noire, du buddy movie, du drame intimiste, et du film d'auteur, et il enfile toutes ces casquettes une par une avec un succès modeste. Mais reste une narration simpliste et des traits un peu grossiers dans la gueule des personnages, un peu maltraités.

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Cette grimpée est donc la pépite surprise de 2020: une comédie dramatique douce et amère dans laquelle je suis retourné me lover trois ou quatre fois cette année. Une choréographie de toute beauté et qui illustre parfaitement la formule consacrée: "Un ami, c'est quelqu'un qui vous apprécie alors qu'il vous connaît bien".

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Jules et Jim déploie une énergie et une joie tourbillonnante dès ses 20 première minutes. Difficile de reconnaître l'homme derrière l'histoire sinistrement lente et neurasthénique d'Adèle H... La candide composition de George Delerue (le thème des vacances) enrobe ces images bucoliques d'une tendresse pour une fois si crédible venant de Truffaut, qui avait tendance à penser un peu trop son émotion. L'écriture, toujours très littéraire, des dialogues en forme de monologues qui se répondent est ici vive et accessible. Oskar Werner est d'une bonhommie si sympathique qui fait pardonner la transparence de son ami et narrateur Jean Serre. Quant à Jeanne Moreau, elle relève le défi, et, par sa hardiesse et spontanéité, parvient à faire oublier que le personnage écrit de Catherine est bien peu aimable. Un très beau morceau (et très iconique) de la Nouvelle Vague pour laquelle je n'ai d'habitude guère de tendresse.