Les meilleurs films de l'univers Star Wars selon QuentinBombarde

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L'Empire contre-attaque confronte chacun de ses personnages principaux à une destinée bien plus grande qu'eux en les emmenant dans des terrains hostiles et inhospitaliers, peuplés d'individus doubles et cruels.

Si l'épisode V demeure le plus grand film de la saga Star Wars, c'est pour son ton beaucoup plus pessimiste, menant une rébellion réduite au minimum vers un ennemi puissant et redoutable qui les touchera au plus profond d'eux-mêmes. Loin des impressionnantes batailles spatiales, le combat est ici inégal et recentré sur le cœur même de son histoire, dessinant avec grandeur et simplicité des humains broyés par une destinée immensément grande, perdus et seuls au milieu des étoiles.

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S'il fallait encore y revenir, l'arrivée dans la Guerre des Etoiles est toujours aussi merveilleuse. Malgré les visionnages, rien ne s'use, tout émerveille et la magie se perpétue, auprès des destins de mes héros d'enfance, et désormais de toujours.

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Star Wars : Clone Wars nous plonge avec fougue au cœur d'une bataille quasi mutique avec un sens inouï pour l'épique et le grandiose. La série de Genndy Tartakovsky réussit même à boucher les plaies béantes du développement de certains personnages ; Ainsi, le basculement d'Anakin, le charisme de Mace Windu ou du Général Grievous paraissent beaucoup plus approfondis que leurs présences (réduits parfois au stade d'apparition) au sein des films de George Lucas.

L'animation de Genndy Tartakovsky peint de plus des tableaux d'une inventivité et d'une beauté visuelle sublimes. La quasi absence de dialogue permet enfin de donner à cette Guerre des Clones l'ampleur et la violence dont elle manquait dans les films, n'y servant que de contexte politique.

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Si cet épisode VI peut se montrer décevant par rapport au grand huit qu'était l'Empire Contre Attaque, il n'en demeure pas moins tout autant émotionnellement puissant. Contredisant la solitude de la Rebélion face à la grandeur de leur destinée et de leur ennemi, ce Retour du Jedi est volontiers plus lumineux et même enfantin, avec l'ajout des ewoks, petites peluches terrassant sans vergogne un Empire montré dans son incapacité la plus totale.

Si cette lutte finale peut s’avérer déconcertante sur ce point, il reste cependant au film, en plus de son ouverture menée tambour battant, son grand point fort ; L'affrontement intime et ultime entre Luke Skywalker et Dark Vador. Jamais les coups de sabres lasers n'auront parus aussi forts et bouleversants pour ce duel vers la rédemption d'un méchant iconique comme l'on n'en fait malheureusement plus. Aussi bancal que pétri de moments forts, cet épisode VI marque cependant à jamais l'âme d'enfant à laquelle je dois mon amour pour la saga.

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Si La Revanche des Sith souffre de ses piètres dialogues et du développement raté du personnage d'Anakin Skywalker, il n'en demeure pas moins une conclusion sublime lors de l'annonce de son dernier acte.

Un dernier acte dont l'ampleur et l'impact émotionnel est porté aux nues par la brillante imbrication de sa conclusion. En enchaînant des scènes d'importance cruciale toutes profondément réussies, George Lucas clôt sa saga avec les honneurs. Requiem noir qui clôt la boucle avec les défauts et les richesse propres à son auteur, La Revanche des Sith est porté par la grandeur de sa mission, qu'il respecte scrupuleusement en renouant avec la maestria de ses plus grands épisodes pour un adieu lacrymal fort en émotions.

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Si ce deuxième volet , en diminuant le tempo de bataille quasi mutique et grandement épique de son premier volume pour être encore plus ambitieux au niveau du traitement de ses personnages est toujours aussi réussi, il est hélas rattrapé par son rythme.

Ainsi, la quête d'Anakin, en plus d'être définitivement plus creusée que dans les films, s'avère être, au cours d'un sublime tableau rupestre, d'une superbe poésie, ce deuxième volume est rattrapé par sa mission de recoller les morceaux entre l'épisode II et III, sciant quelque peu le plaisir et le véritable parti-pris artistique de ce Clone Wars.

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Rogue One : A Star Wars Story étonne par sa modestie et son efficacité. Prequel guerrier et véritable film de braquage mené avec tension, le long-métrage de Gareth Edwards réussit là où les dernières productions échouaient ; Rendre humain toute cette histoire intergalactique où la Rébellion se trouve enfin portée par des soldats anonymes et pétris de fêlures, à la destinée entièrement consumée par une cause qui les dépasse.

Si l'ampleur d'un épisode canon pouvait manquer, ce modeste Rogue One est rehaussé par ses scènes d'action à échelle humaine, où nos héros profondément humains rencontrent une Histoire et des ennemis bien plus grands qu'eux. Véritable élan de modestie aussi réussi que touchant, Rogue One est de plus le premier exemple d'un fan-service réussi, qui ne noie pas son histoire mais la sert intelligemment.

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L'Attaque des Clones souffre malheureusement de son ambition parfaitement démesurée. Episode à la fois guerrier et politique se devant en plus de tracer le destin tragique d'un certain Anakin Skywalker, ce deuxième film s'égare parfois, pour finalement retomber de justesse sur ses pieds grâce à l'ampleur et la générosité de son entreprise.

Tout ce que veut embrasser L'Attaque des Clones est ainsi immense. Son histoire et ses multiples rebondissements font ainsi ressembler le film à un étalage gargantuesque de tout ce que peut proposer la saga de George Lucas. Dans ses excès, l'épisode est parfois risible autant que tout bonnement impressionnant dans ses moments d'actions et d'émotions prenants et réussis. S'il y a ainsi sûrement beaucoup à jeter, il y a énormément à sauver de ce spectacle total issu de l'esprit d'un créateur aussi instable que profondément généreux.

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La Menace Fantôme marque la reprise en main de sa saga par son créateur. Si cette réappropriation pouvait s'avérer positive pour ce dernier, ce premier épisode de la prélogie s'avère cependant empesé par ce besoin de relecture perpétuel qui ne permet jamais à ce quatrième épisode de tutoyer l'ampleur des volets précédents.

Comme si Lucas relisait l'épisode IV en y ajoutant la technologie d'alors, La Menace Fantôme est également doté de ce côté enfantin volontiers plus léger que Lucas ne sait hélas pas vraiment gérer. Si de très beaux morceaux de bravoure et d'émotions sauvent cet épisode de la relecture entêtée et plus commerciale, La Menace Fantôme laisse malheureusement toujours ce sentiment de frustration infinie.

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Le temple Jedi brûlé, la convocation d’idoles (ici rien de que mois que Yoda) ici réveillés non pour la nostalgie mais pour encourager cette destruction du passé , une véritable écriture et un approfondissement des personnages font ainsi de ce huitième épisode une véritable nouvelle histoire écrite sur la très belle page blanche laissée par J.J. Abrams.

Véritable parti-pris artistique (oui, oui) au sein d'une machine de guerre telle que Star Wars, Le Dernier Jedi a évidemment divisé. Brûler un temple comme celui de la saga la plus célèbre de l'histoire du cinéma crée évidemment ses détracteurs. Déconstruire ses mythes, ses héros, ne se fait pas sans une certaine douleur.

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Le Réveil de la Force s'avère être un réveil plutôt sage, pensé et construit comme un circuit nostalgique où même les nouveaux personnages se trouvent être des fans. Il suffit de voir avec quelle aisance Finn, interprété par John Boyega, passe de son costume de trooper à celui d'une veste de Résistant pour ensuite se battre avec un sabre laser, où celui de la jeune Rey, jolie page vide interprétée par la révélation Daisy Ridley, s'imaginant pilote pour la Rébellion dans les plaines isolées de Jakku.

Cette nostalgie enfantine et opulente se révèle ainsi être le principal moteur de ce septième épisode. Une plus grande base ennemie, un antagoniste dont l'hologramme s'avère plus grand et un cahier des charges s’évertuant à cocher (parfois machinalement) les cases d'un parfait film de fan. Ainsi, à l'image des spectateurs, qui, cueillis tels des enfants émerveillés, les personnages s'amusent de rencontrer ces héros de la Résistance dont les récits ont bercé leur enfance.

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Star Wars : L'Ascension de Skywalker n'est ainsi pas qu'un film décevant. Ni un final obèse et fatiguant carburant à la gloire passée. Ce neuvième épisode est un aveu de faiblesse. Celle d'avouer que rien n'était écrit, pensé, préparé d'autre qu'un poids lourd doré rempli de nostalgie facile. Enfermé dans ce si petit monde qu'est son passé cinématographique, ce neuvième épisode regarde dans le rétroviseur et ramasse sur la route tous les fans perdus, effrayés par la nouveauté, la fraîcheur et l'invention.

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Malgré son rythme misant sur l'efficacité, ce pilote séduit cependant par sa belle ambition.

En alliant plusieurs missions, visitant ainsi plusieurs planètes, vaisseaux et créatures mythiques, ce premier épisode, en plus de pleinement divertir, introduit des personnages plutôt sympathiques et laisse augurer du meilleur pour la suite.

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Passerelle entre l'épisode II et l'épisode III et lancement de la série animée The Clone Wars, le film de Dave Filoni est un film efficace, doté d'une animation de qualité, souffrant de son côté trop enfantin.

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Si malgré son processus compliqué, Solo : A Star Wars Story ne s'avère pas être un énorme ratage, ce dernier, malgré son efficacité, ne peut s'échapper de son grossier et très limité exercice de fan-service.

Alden Ehrenreich et ses mimiques pour ressembler à Harrison Ford sont ainsi descriptives de ce projet malade, décidé à cocher les cases béantes d'un personnage dont le mystère s'avérait bénéfique, doublé d'un projet de suite fainéant et opportuniste.

C'est bien dommage, car l'ensemble se suit sans déplaisir, quelques scènes et personnages demeurant de plus vraiment réussis.

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Téléfilm diffusé sur CBS et TF1 , ce Star Wars Holiday Special a tout d'un cadeau qu'on attendait pas forcément. Si le plaisir du fan restera intact tant ses fautes de mauvais gouts restent mémorables, l'on conserve tout de même le malaise et le ridicule de beaucoup de situations.