Les meilleurs films de 2021 selon babibel

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Vu en 2021.

Un vaisseau spatial quitte la Terre pour une mission vers Mars avec à bord trois membres d'équipage : le commandant Marina Barnett et les scientifiques Zoe Levenson et David Kim. Après le décollage, ils découvrent, un passager clandestin involontaire, Michael Adams et tous ignorent totalement comment il est arrivé là. Le vaisseau est cependant trop loin de la Terre pour rentrer et les difficultés font surface.

2ème long métrage à la réalisation pour Joe Penna, qui remet les couverts pour un huit clos après Artic. Avec seulement 3 acteurs sur Artic, on passe à 4 dans Stowaway. On retrouve donc Toni Colette, dans le rôle du commandant que j'ai trouvé un peu en retrait par rapport au reste de l'équipage. Anna Kendrick, connue pour la saga Twilight mais que je découvre ici, et qui s'en sort pas trop mal dans le rôle central du film. Daniel Dae Kim, notre personnage asiatique dans la série Lost, qui est peut être celui à la meilleure prestation, dans le rôle d'un scientifique torturé par des décisions pas facile à assumer. Puis on finit par notre passager clandestin, Shamier Anderson, qui reste juste dans son interprétation sans pour autant subjuguer.

Pour ce qui est de la mise en scène, nous sommes donc dans un huit clos, genre que j'apprécie particulièrement, où sans être exceptionnel, le sentiment d'enfermement et d'être seul au monde (dans l'espace plus précisément) est réussi. La bande son est aussi particulièrement réussie, avec des ambiances qui collent parfaitement à l'immensité de l'espace, tout cela à la baguette de Volker Beterlmann, qui a une cinquantaine de participation d'œuvres cinématographique ou audiovisuelle. Mon gros coup de cœur ira d'ailleurs pour cette ultime partition posée sur la scène finale.

Etonnement je me suis complétement fait happé par ce Stowaway, j'ai trouvé ce film particulièrement intéressant à suivre et la conclusion extrêmement réussi. Le huit clos marche parfaitement et même si tout les personnages ne sont pas exceptionnels, Penna nous livre ici un bon film. La note du site très dure par rapport à la qualité de ce long métrage et j'incite vraiment à lui donner sa chance.

13/05/2021.

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Vu en 2021.

Katie Mitchell cinéaste en herbe récemment été acceptée dans une école de cinéma en Californie se heurte souvent à son père Rick, technophobe. La veille du départ de Katie, Rick casse accidentellement son ordinateur portable. Pour se faire pardonner, Rick décide d'annuler le vol de Katie et de l'emmener, avec sa mère Linda, son frère cadet Aaron et le chien de la famille Monchi, dans un voyage en voiture, dernière chance de renouer les liens familiaux. Mais durant ce périple une révolution robotique mondiale éclate.

Produit par Sony Pictures Animation, studio à l'origine du dernier Spider-Man Into the Spider-Verse ou la saga Hotel Transylvanie. Il est réalisé par Mike Rianda, premier long métrage en tant que réalisateur, et Jeff Rowe, qui a participer à l'écriture de la série animé très décalée "Désenchantée".

L'animation est réussie, et particulièrement les personnages de la famille Mitchell avec une mention spéciale pour leur chien Monchi. Les phases en 2D donnent également un plus au film et permettent parfaitement d'illustrer les séquences vidéos de Katie postées sur internet. La bande sonore, confiée à Mark Mothersbaugh, déjà présent sur beaucoup de production du studio et sur la série animé "Désenchantée", est sympathique et colle bien au coté décalé du film.

L'aventure de cette famille totalement délirante est un vrai plaisir à suivre. Le rythme est bon et on ne s'ennuie pas tout du long. L'humour est présent et notre cyber société parfaitement critiqué. Une mention spéciale aux personnages qui sont véritablement réussis et qui incarnent parfaitement une famille moyenne dans notre monde actuel. Les clins d'œil sont nombreux et le film ne tient pas à sur un discours moralisateur envers ces nouvelles technologies mais y jette plutôt un regard pertinent.

16/06/2021

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Vu en 2021.

La Mission (News of the World) est une adaptation cinématographique du roman de Paulette Jiles publié en 2016. En 1870, le capitaine texan Jefferson Kyle Kidd se rend de ville en ville, pour lire les journaux aux populations locales reculées majoritairement illettrées. Il rencontre une jeune fille enlevée par une tribu indienne et restée otage pendant quatre ans, qui n'est plus capable de parler l'anglais et parle uniquement le Kiowa. Le capitaine se charge alors de la ramener à sa famille.

Réalisé par Paul Greengrass, réalisateur de la saga des Jason Bourne, avec en tête d’affiche Tom Hawks, qu’il a déjà dirigé sur Captain Phillips, le film est centré sur un duo "père-fille" entre Tom Hawks et la jeune allemande, Helena Zengel, qui à 12 ans décroche son premier grand rôle. Le long métrage s’appuie beaucoup sur un Tom dans un type de rôle qu’il a l’habitude d’incarner (un homme plein de sagesse, d’un calme réconfortant), il s'agit du cinquième capitaine de sa carrière.

Coté mise en scène, les paysages de l'Amérique post guerre de sécession sont parfaitement rendus et les différents villes visitées sont aussi très bien présentées. L'image et la photographie sont une réussite, le film sera même nominé dans la catégorie "Meilleure Photographie" aux oscars. La bande son, confiée à James Newton Howard, compositeur habitué des grandes productions hollywoodiennes (Les Batmans de Nolan entre autres) réussi aussi très bien à coller à un Far West sauvage qui se civilise peu à peu aux couleurs occidentales.

La Mission avait donc réuni tout les ingrédients pour être une réussite, et c'est effectivement un bon film. Rien de révolutionnaire mais le duo incarné par ce vieil homme et cette jeune fille, deux orphelins dans cette Amérique vaste et en pleine transition, qui cherchent à s'accrocher à quelque chose ou quelqu'un, fait son effet. Ce lien est d'autant plus fort puisqu'il fait face à une communication difficile, la petite Johanna ne parle pas l'anglais et est totalement encrée dans la cuture amérindienne et reste réticente aux coutumes "civilisées".

On pourra aussi noter que l'œuvre de fiction cherche à coller parfaitement à ce moment de l'histoire américaine. La disparition des tribus indiennes, incarnées ici par la migration des Kiowas fuyant leurs territoires. Ou encore Castroville cette ville fondée par des familles alsaciennes et où l'alsaciens fut parler pendant de très longues décennies.

09/05/2021.

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Vu en 2021.

En 1939, Edith Pretty, une veuve vivant dans une immense propriété près de Woodbridge au Royaume-Uni, engage l'archéologue Basil Brown pour faire des fouilles sur son terrain. Ils découvrent alors un bateau-tombe de l'époque anglo-saxonne. La découverte est d'importance, et attire Charles Phillips, éminent archéologue envoyé par le British Museum, qui désire reprendre la responsabilité du chantier. Le temps presse, la guerre approche et risque d'entraîner l'arrêt des fouilles.

Réalisé par le jeune Simon Stone, qui s'attaque, pour son troisième film derrière la camera, à une adaptation du roman du même nom de John Preston, ce film retrace la découverte du site de Sutton Hoo, en Angleterre. Où on retrouve dans le rôle de la veuve propriétaire Carey Mulligan, toujours aussi excellente dans un rôle de femme discrète mais débordante d'émotion, rapelant sa prestation dans "Drive". Pour l'archéologue, Ralph Fiennes n'est pas en reste, et incarne parfaitement cet autodidacte spécialiste dans son domaine. Les 2 acteurs tiennent parfaitement le film à travers leurs performances.

L'immersion dans une Angleterre qui voit la Grande Guerre approchée à grand pas est habilement réussi grâce notamment à une photographie impeccable et aux musiques d'époques. Plus qu'une simple histoire de découverte, nous avons à travers ce récit un vrai questionnement sur le sens de la vie. L'importance de vivre le présent est un des grands thèmes du film, puisqu'il semble bien répondre aux histoires des différents personnages gravitant autours de cette passionnante découverte.

On retiendra de ce film, à l'allure discrète et sans en faire trop, une véritable qualité. L'histoire de cette découverte a permis de mettre également en valeur l'importance de vivre le présent et de profiter pleinement de la vie, puisque tout comme le rappel la sépulture découverte dans le film, nous avons tous notre destin tracé.

08/09/2021.

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Vu en 2021.

La destruction de la météorite Agatha 616 avec des missiles atomiques a eu pour effet secondaire de transformer les animaux à sang froid en monstres. Sept ans après le « Monsterpocalypse » le reste de l'humanité vit sous terre, les créatures géantes ont pris le contrôle de la surface. Joel repense à sa petite amie du lycée qu'il fréquentait à Fairfield avant que les évènements éclatent. Il est parvenu à renouer par radio avec elle, alors qu'elle est maintenant à 130 km dans une colonie côtière. Joel décide de rejoindre sa dulcinée, malgré tous les monstres dangereux qui se dressent sur son chemin.

Découverte de Michael Matthews, qui sur son 2ème long métrage, va se tourner sur le genre post-apocalyptique. Il aura sous ses ordres, Dylan O'Brian, acteur de teen movies à la Labyrinthe, très correct dans ce jeune aventurier. On retrouve Jessica Henwick, habituée des séries Games of Thrones ou Iron Fist, dans le rôle de la dulcinée à retrouver. Et coup de cœur pour le couple Michael Rooker et la petite Ariana Greenblatt, les personnages les plus attachants du film et que l'on regrette de ne pas les avoir plus longtemps à l'écran mais qui resterons des seconds rôles pour l'apprentissage de Joel à l'extérieur de son bunker.

Coté mise en scène, l'intérêt est bien sûr basé autours des différents monstres qui seront rencontrés dans ce périple post apocalyptique, avec un résultat plus que correct, preuve en est le dégout suscité lors de certaines scènes et de gros plans sur ces monstres hideux. Le film sera nommé aux oscars dans les "Meilleurs Effets Visuels". Coté musique, c'est Marco Beltrami qui s'y colle avec une bande son sans grande ambition. On remarquera tout de même les morceaux d'Arcade Fire lors de la sortie du bunker, ou autre Ben E. King lors de la rencontre avec Mav1s.

Love and Monsters ne se prend pas vraiment la tête et cherche juste à rester fun et c'est surement là sa plus grande qualité. Rien de transcendant mais on passe un bon moment. Tout comme un nombre de productions cette année, on sent que le confinement est dans les têtes, et cette idée de sortir dehors malgré les risques encourus et vivre sa vie fait écho dans nos vies de ces derniers mois. Certaines scènes sont vraiment réussies, la rencontre avec Clyde et Minow, la scène de Mav1s et les monstres qui sont bien rendus à l'écran font que l'on ne s'ennui pas. La trame finale est un peu poussive, et heureusement n'enlève rien aux moments sympas du périple de Joel.

19/05/2021.

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Vu en 2021.

En 2092, la Terre est presque inhabitable. Un équipage d'un vaisseau de déchets spatiaux, baptisé « La Victoire », découvre une petite fille qui s'avère être un robot humanoïde. Ils découvrent rapidement que la petite Dorothy est aussi une arme de destruction massive, dont la valeur pourrait permettre à l'équipage d'être à l'abris de besoin. S'engage alors une transaction commerciale risquée.

Sung-hee Jo, réalise ici un film de science fiction qui tend légèrement vers le teen movie. Commencé à être écrit dix ans avant la sortie du film, le script est inspiré sur les dangers des déchets spatiaux. Coté acteurs on est heureux de retrouver Kim Tae-ri, époustouflante dans "Mademoiselle", avec le rôle du capitaine quelque peu badass de la team. Richard Armitage, le nain Thorin dans la saga des Hobbit, dans le rôle du méchant qui endosse assez bien ce personnage qui fait penser un peu à un genre de Steve Jobs du futur. Le reste du casting est essentiellement coréen et quelque peu méconnu pour un néophyte comme moi.

Reconnu majoritairement pour ses œuvres dramatiques et/ou policières, le cinéma sud coréen, nous livre ici un blockbuster tourné vers la science fiction. Les scènes dans l'espace sont réussies et la CGI est de très bonne qualité, surement grâce à un des plus gros budget pour une production asiatique.

C'est peut être ce coté super production, qui recherche à plaire au plus grand nombre, qui enlève l'originalité qui imprègne si souvent les films sud coréens. Sans en faire un mauvais film, on y retrouve les ingrédients beaucoup plus habituels du cinéma hollywoodien et estompe toute la saveur que j'aime à trouver dans les productions sud coréennes.

01/06/2021.

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Vu en 2021.

Un jeune couple, Catherine et George Clare, quitte Manhattan pour s’installer dans une ancienne ferme de la vallée de l'Hudson. Très vite, des choses étranges se passent dans leur nouvelle maison et perturbent leur relation. Catherine découvre peu à peu l'histoire de la maison et le passé de George.

Dans les angles morts (Things Heard & Seen, littéralement « Choses vues et entendues ») est une adaptation du roman du même nom d'Elizabeth Brundage. Le film est écrit et réalisé par le duo Shari Springer Berman et Robert Pulcini, et sera la 15éme réalisation sur lequel le couple aura travaillé. Du coté du casting on retrouve Amanda Seyfried et James Norton dans les rôles de ce couple de citadins quittant New York pour le nouveau poste de George dans une petite ville au bord de l'Hudson. Récemment nominée aux Oscars pour le film Mank, Amanda Seyfried endosse merveilleusement son rôle de conjointe sensible et découvrant petit à petit les mystères qui l'entourent, James Norton est également très bien dans ce mari aux 2 visages.

Voici encore un film de la grande tradition des films de maisons hantés, avec les ingrédients habituels. Un jeune couple qui s'installe dans une grande maison isolée. Une maison immense avec escaliers, sombre et imposante. Des bruits étranges durant la nuit... Tout y est et l'ambiance film d'horreur est très vite mise en place.

"Dans les angles morts" est donc à la base un film comme on en a vu des dizaines, avec sa maison hantée accueillant de nouvelles victimes. Comme toujours c'est la personne la plus sensible qui va être affectée par le coté spirituel de la demeure. Mais là où le film fait un peu la différence et n'est pas tout à fait comme la plupart du genre, est que il ne nous amène pas vraiment là où pensais aller. Le coté horreur laisse place à une facette de thriller psychologique qui n'est pas pour me déplaire.

15/07/2021.

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Vu en 2021.

Lors d'un transfert de prisonniers, un fourgon blindé appartenant à la police est attaqué, au milieu d'une route déserte, par un mystérieux individu qui semble chercher un prisonnier. Martín, le chauffeur policier, réussi à se cacher à l'arrière du fourgon avec les détenus. Il est obligé de s'entendre avec les détenus pour survivre car cet inconnu est prêt à tout pour parvenir à ses fins.

Il s'agit du 2ème long métrage à la réalisation pour Lluís Quílez, qui nous présente un thriller glaçant comme son titre l'indique. Au casting, on retrouve Javier Gutiérrez, que j'avais trouvé excellent dans "Chez Moi" l'année dernière, et qui continue sur sa lancée avec son personnage de conducteur de fourgon de prisonniers, très convainquant. Les autres acteurs sont pour moi de parfaits inconnus, et n'auront pas vraiment marqué le film de leurs empreintes.

Coté réalisation, ces décors hivernaux, blanc et silencieux avec un sentiment de froid permanent permet à Lluiz Quilez de donner à son film une froideur et noirceur digne d'un bon thriller. Le titre donné au film en est une parfaite illustration. La meilleure partie du film est selon moi ce semi huit clos, dans ce fourgon de police, où le dilemme entre survivre et livrer l'un des leurs ou mourir nous fait tenir en haleine.

La hype sur le cinéma espagnol fait toujours son effet, et on se laisse prendre dans ce Bajocero. Le début du film quelque peu mystérieux, et le huit clos dans le fourgon font de ce film un bon thriller. Le jeu de Gutiérrez est également un atout du film. Dommage que la fin et un peu poussive et que la trame finale va un peu trop loin pour essayer de subjuguer le spectateur.

19/05/2021.

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Vu en 2021.

Une femme se réveille dans une capsule cryogénique et elle ne sait pas comment elle a pu s'y retrouver. Et lorsque l'oxygène vient à manquer, elle va devoir chercher dans sa mémoire pour s'en sortir.

Alexandre Aja se lance ici dans un projet de huit clos, très en tendance en cette période de confinement, en se basant sur un scénario de Christie LeBlanc, mis en avant par la fameuse The Black List, une liste des meilleurs scénarios en attente de production. Derrière la caméra on retrouve Mélanie Laurent, qui endosse finalement le seul rôle du film, un choix qui s'avère peut être discutable, puisque le film s'appuie totalement sur la performance de Laurent, qui est à mon gout un peu limite et le film aurait sorti grandi avec une actrice un peu plus envoutante.

Même si cela ne doit pas être facile de mettre en scène une histoire dans une boite de 2 mètre sur 1 mètre, Aja à le mérite de proposer un travail qui tient la route. Coté ambiance musicale, Robin Coudert, qui a déjà travaillé avec Aja sur Maniac, nous sert une musique synthétique qui colle parfaitement à cette boite cryogénique.

Ce n'est pas un hasard que l'on retrouve cette idée d'enfermement dans plus en plus de productions, le confinement planétaire de l'année dernière, expérience unique, laisse sa trace dans l'imaginaire de chacun. Ici l'enfermement est poussé à son paroxysme et le sentiment d'étouffement nous suit tout au long du film. Il est effectivement compliqué de tenir en haleine le spectateur dans ce type de projet et l'ennui prend vite la aux interrogations du début du film. On devine malheureusement très vite les grandes lignes de l'intrigue et les choix de Liz souvent incompréhensibles, elle aurait pu gagner un temps fou en posant les bonnes question à l'IA de la capsule. Le tout rempli d'incohérences. On a l'impression de revoir un remake de Burried, qui ne m'avait déjà pas emballé, et donc un déjà vu nous peu emballant qui aurait pu s'appeler B².

15/05/2021

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Vu en 2021.

À New York, une psychologue pour enfants Anna Fox est agoraphobe, et ne sort jamais de chez elle. Lorsque de nouveaux voisins emménagent en face de son appartement, elle ne peut s'empêcher de les espionner. Elle va alors être témoin d'une scène qui va bouleverser son quotidien et sa vie.

Après que la Fox 2000 Pictures acquiert les droits d'adaptation cinématographique du roman d'A. J. Finn, roman de 2018 qui a été numéro un de la liste des best-sellers du New York Times, elle confie la réalisation de cette adaptation à Joe Wrigt, avec au scénario Tracy Letts. Le casting est restreint, mais XXL, avec dans le rôle de la femme à la fenêtre, Amy Adams, parfaite dans le rôle de cette femme névrosée et fragile psychologiquement. Gary Oldman, pas incroyable, mais crédible dans le rôle du nouveau voisin et Juliette Moore, dans une apparition assez courte à l'écran mais toujours impeccable. Le rôle de l'adolescent de cette nouvelle famille est incarné par un surprenant Fred Hechinger, déjà vu cette année dans le film "La Mission".

Dans l'histoire de cette femme qui refuse de sortir de chez elle, les décors et l'environnement est assez minimaliste, puisque presque tout ce joue dans une maison assez sombre. L'impression de suivre une pièce de théâtre dans ce huit clos est saisissante et le choix Tracy Letts, ayant mis en scène plusieurs pièces de théâtre par le passé, n'a pas dû être anodin pour donner vie à cette pièce cinématographique.

Au final, "La Femme à la fenêtre" est un thriller sympathique qui est assez bien réalisé et mis en scène, le coté pièce de théâtre est aussi bien réussi. L'histoire n'est pas mauvaise mais loin de laisser une trace indélébile dans le genre thriller psychologique.

05/07/2021.

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Sortie entre la saison 1 & 2 de la série développée par Netflix, cet animé va s’intéresser à l’histoire de Vesemir, le maître de Gérald. On apprend ici un peu plus sur l’histoire des Witchers et pourquoi ils ne peut plus s’en former de nouveau. Il s’agit d’une mise sous projecteur d’un personnage mystérieux de la série : Vesemir, en s’attardant sur sa psychologie qui l’a poussée à devenir sorceleur. Le film se vaut énormément pour cela, puisqu’il est tout de même un peu lent dans sa narration et a du mal à nous faire rentrer dans le monde de Sapkowski.