Les meilleurs films de 2015 selon TituszwPolsce

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J'aime beaucoup. Je l'ai déjà revu. Dans vingt ans on en reparlera encore.

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J'aime beaucoup.

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Lumineux. Le genre de films que l'on aime en salles, et que l'on aime plus encore en dehors de la salle.

Ex-æquo avec le premier.

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Des maladresses, mais quelle énergie, quelle générosité, quelle jeunesse !

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Kiyoshi Kurosawa est le meilleur réalisateur du monde, mais j'aime un tout petit peu moins ce qu'il a fait après la césure post Tokyo Sonata. Quoique, celui-là est vraiment beau, touchant, parsemé de fulgurances, et optimiste sans être neuneu.

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J'ai eu l'impression que c'était très fidèle à la réalité, avec notamment la transcription de beaucoup d'anecdotes cultissimes (les masques de pompier dans le studio, les affrontements entre Love et Dyke Parks, le piano dans la litière pour chat...), et c'est toujours un immense plaisir de (re)découvrir la musique des Beach Boys, parmi les plus belles qui soient.

Le film est surtout intéressant pour sa première partie, puisque ça se perd vers la moitié dans un simili de film juridique à la Big Eyes, un peu trop lisse et pas aussi poignant que ça aurait voulu l'être.

Traitement stupéfiant du son, montage sonore absolument bluffant.

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Héhé, mais c'est pas mal !!

Alors y a plein de trucs insupportables, qui se retrouvent de plus en plus chez Woody Allen, et qui attestent qu'il n'a plus le tact d'autrefois : au début du film, ça déblatère des concepts philoso-esbroufiques de bas niveau, les étudiants sont tous des surdoués sur-cultivés sur-riches étudiant dans des écoles sur-dingues et pratiquant des sur-sports de la sur-société (par contre, quand il s'agit de jouer au ping-pong ils savent même pas tenir la raquette), et Woody Allen semble s'être trouvé sa nouvelle muse en la personne de Emma Stone, qui, certes joue bien, mais incarne cette génération d'acteurs qui maîtrisent parfaitement le registre hollywoodien mais laissent transparaître une fausse spontanéité, calculée et maniérée (Jennifer Lawrence dans le même genre, pas étonnant que les Oscars l'adorent).

Mais n'empêche que j'adore la façon qu'a le film de prendre à froid le ton d'un film policier, et de donner au personnage de Joaquin Phoenix (bordel quel bide à bière) le rôle du névropathe tout en faisant comme si de rien n'était, comme si le film gardait sa marge vis-à-vis de ce fait-divers, sans le faire tomber dans le drame romantique pompeux et grossier. Indéniablement un des meilleurs Allen de la décennie passée.

Par contre, j'ai encore de la rancœur vis-à-vis de cette vision totalement ridicule du monde étudiant, où tous sont des petits Kant en devenir... Que Woody Allen aille faire un tour à l'école de porcelaine de Limoges ! Au secours.

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Pas mal. J'aurais presque envie de dire que le film a ses moments un peu faciles, mais il reste quand même intelligent de bout en bout, et ne tombe que très rarement dans les pièges que son sujet impliquait.

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Propre. Un peu trop, mais propre.

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C'est pas mal.

Par contre je doute que des types qui frappent leur gosse s'arrêtent du jour au lendemain parce qu'ils ont été "réconfortés" hein.

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C'est bien fait, j'aime bien Denis Villeneuve, c'est un type humble, qui est plutôt talentueux, et qui sait faire des films. Mais bon, depuis Nolan, cette mode des films à ambiance froide, c'est devenu d'un banal...

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Moyen plus. Ce qui est super, c'est le côté "Tout le monde peut faire un film, et tout le monde doit faire un film". Panahi s'exprime pour le cinéma. Ce qui est moins super, c'est l'aspect très monté, un peu fabriqué, malgré la vraie proposition de cinéma.

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Fun et gentil. Jamais au niveau des Wallace & Gromit, mais enthousiasmant.

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Oui, c'est mignon... Mais avec toutes ces critiques dithyrambiques je m'attendais à quelque chose de plus fort... Suis-je devenu cynique ?

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Ca pue l'œuvre à Oscar (mise en scène de papier glacé / figée, Julianne Moore en solo d'acting, sujet douloureux...), mais le film traite de l'Alzheimer avec pudeur et réalisme. Ça, on ne peut pas le lui retirer.

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Quand Gravity rencontre le genre de la comédie hollywoodienne, ça donne ça. Je déteste pas, ça a le mérite d'être léger (bien que long sur la durée), et de savoir rester simple. J'ai vu bien pire.

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Mitigé : le film oscille entre bonnes scènes et séquences d'humiliation vulgaires et grossières. Le film marche sur des œufs, Brizé est tout le temps à la limite avec son œil de cinéaste observateur (le vol du fil de charge, le cours de rock, la scène finale), bien qu'un peu trop voyeur / en quête de "vérité sensationnaliste" (le fils handicapé, la commémoration dans le supermarché, l'entretien d'embauche...).

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Il y a de bonnes "scènes", celles de séduction entre les deux personnages principaux. La tournure dramatique du film (à partir du piano en fait) le dessert plus qu'autre chose.
Pour ce qui est du concept en revanche, le film s'en accommode plutôt bien, et arrive à aller au-delà de la simple démonstration technique.

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Drôle de sentiment, j'ai envie de détester parce que c'est poseur et faussement virtuose, mais certaines visions, bien que totalement grandiloquentes, m'ont vraiment troublé.

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Moui ça se regarde mais bon justement on est pas dupe, on sait ce qu'on regarde. Beau potentiel hipster avec toutes ces barbes.

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Il y a de belles choses ci et là, de vrais plans de thriller qui sont nouveaux et audacieux. Mais ils sont enfouis dans le reste, à savoir un simili de film paranoïaque fincherien, avec ambiance lourde soulignée par des basses omniprésentes, avec photographie soignée pour travailler l'atmosphère, et avec personnages entre deux pour montrer que c'est tout de même un peu psychologique. Ça n'est pas désagréable à suivre, mais c'est encore un énième film de petit maître satisfait.

Sortir un an après la saison 1 de True Detective, les producteurs ont dû se mordre les doigts.

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Médiocre : c'est un point de vue américain très appuyé (un islamiste se lèche les lèvres après avoir tué un valeureux soldat américain...), et y a tout ce manque d'ambiguïté qui rend le film assez puant politiquement parlant. Mais bon, c'est Clint Eastwood, fallait pas s'attendre à autre chose, et surtout, on sent que le réalisateur aime sincèrement ses personnages, sa patrie, et ce(ux) qu'il filme. Les scènes d'action explosives sont bien menées également.

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J'aime bien le début, moins la fin. Petit film sans importance, mais à vrai dire je n'ai jamais été fou de Burton. Donc je m'en fiche un peu.

(faudra qu'on m'explique comment des tableaux de si pauvre goût ont eu un tel succès sinon)

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Bon alors, Del Toro, c'est quand même pas un type qui fait dans la dentelle... Gros sentiments, personnages dressés en un seul trait, univers baroque peu gracieux, direction d'acteurs qui ferait passer les compositions à Oscar pour des modèles d'humilité... Mais ici, ce n'est pas si désagréable à regarder (si tant est que l'on passe sur les ridicules jump-scares et la musique de cordes stridentes vue et revue), et surtout il aboutit sur quelque chose de réel à la fin de son film : c'est encore une fois on ne peut plus kitsch, mais heureusement le lyrisme l'emporte sur la grossièreté. C'est suffisamment rare chez un geek pour que ce soit souligné.

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C'est pas nuuul, ça fait le travail, mais c'est d'un classique... J'en ai définitivement ras-le-bol de ces films hollywoodiens qui se ressemblent tous, de ces acteurs au surjeu maladif, de ces personnages écrits comme une page wikipedia, de ce rejet presque antiseptique de l'original...

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Le film est pas mal fichu mais est clivé dans son souci de trop bien faire : peu de spontanéité, pas d'amour, et un aspect trop réfléchi, alors que tout retombe comme un soufflé sur la fin.

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Quelques moments chouettes (la poursuite en bagnole), mais ras-le-bol de ces instants parodiques second degré façon Marvel où on se fait un malin plaisir de prendre à contre-courant les codes du genre, pour au final les rendre plus référencés encore.

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Oui bon OK j'ai l'impression de l'avoir déjà vu cent fois ce film, avec tous ses jeux de manipulation ramenards, ses twists en veux-tu en voilà, sa fausse atmosphère de faux film indépendant...

La scène de "l'habillage" est plutôt belle et troublante cela dit, c'est bien ce que je retiens de ce film.

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Dessin animé surexcité, qui est un peu rigolo. Mais bon faut pas se leurrer, c'est surtout un énorme film de commerce.

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J'ai toujours du mal à "ne pas aimer" ces films qui ont pourtant toutes les raisons d'être, qui poussent un cri de révolte, qui combattent les injustices.

Je ne sais pas pourquoi, ça ne passe pas. Pourtant, pas de manichéisme plombant, pas de ton donneur de leçon agaçant, pas d'indignation qui n'a pas lieu d'être... Seulement, le nom d'Angelina Jolie qui apparaît en premier lieu dans le générique annonce la couleur : ça sera américain dans l'esprit (entendre "bon de cœur", avec toutes les qualités mais aussi les défauts que cela génère). Et puis ces ralentis racoleurs sur les enfants qui pleurent, non merci.