Les meilleurs albums de 2020 selon Yayap

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Je ne sais pas trop pourquoi SC dit 2018 alors que l'album est sorti en 2020 mais soit...

Un groupe de cette vague belge de metal/sludge clairement dans le sillon de Stake/Steak Number Eight dont on retrouve le même mélange d'agression et de sensibilité, le tout adjoint à une tendance prog qui rappellerait le Mastodon de Crack The Skye. Autant dire qu'au vu des influences j'étais conquis d'avance, surtout que Psychonaut est à la hauteur et balance constant et rempli de passages d'anthologie. Déjà l'un de mes coups de coeur de l'année !

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Cf ma critique

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Quelle claque ! Je comprends mieux ce que signifie "black psyché", pour le coup le groupe a vraiment réussi à synthétiser le meilleur de ces deux courants au sein d'un album absolument transcendant, où chaque morceau est conçu comme une longue et hypnotique montée en puissance. Ça ne ressemble à rien de ce que j'ai pu entendre avant. Des frissons

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Premier gros gros coup de coeur de l'année. Ce groupe de post-hardcore originaire de Detroit est une surprise totale : je n'avais sans doute plus entendu une telle intensité émotionnelle dans du "rock à guitares" depuis Cloud Nothings, avec qui Dogleg partage quelques similitudes sonores. Une solide baffe, qui passe vite mais qui marque au fer rouge, et dont on en redemande !

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Slift a frappé fort. C'est peut-être ce qui se fait de mieux dans le domaine du stoner tendance psyché, non seulement tous ces braves gens jouent extrêmement bien mais l'album se paie le luxe d'être ambitieux dans ses constructions. Les morceaux sont longs et super dynamique, ça ne se repose jamais sur ses lauriers et on se demande toujours sur quoi ils vont bien pouvoir enchaîner, tout en étant toujours agréablement surpris.

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Comme presque à chaque fois, le nouveau Four Tet se hissera sans problème dans mon top 10 de l'année.

Pas de gros renouvellement mais un album qui semble faire la synthèse du style de l'artiste, et ses inévitables mélange de sonorités purement synthétiques et de samples qui donnent à l'ensemble une chaleur très organique. La première moitié de l'album condense quelques uns des meilleurs morceaux de Four Tet (Teenage Birdsong, Love Salad) tandis que la seconde, plus discrète, fait la part belle à des interludes planants du plus bel effet. C'est aussi l'un des quelques artistes electro qui arrivent à me plonger dans un sincère état de mélancolie profonde, même sur des beats très dynamiques.

Peut-être mon album préféré de Four Tet depuis There Is Love In You.

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Voilà un comeback aussi discret que splendide pour un groupe dont je découvre à peine la discographie. Inlet semble taillé dans la même veine que ses prédécesseurs, tout en faisant la part belle à des morceaux plus longs et parfois plus lents, donnant à leur son une lourdeur supplémentaire bienvenue. Sinon c'est toujours une sorte de croisement parfait entre du grunge et du shoegaze

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Grausse tuerie que ce nouveau Ocean. Le collectif allemand maîtrise son post-metal progressif à la perfection et alterne avec une aisance insolente les riffs sauvages, les passages bien techniques et les moments de pure atmophère, tout en créant quelque chose de très cohérent avec ce voyages à travers les ères préhistoriques. Et si on n'est pas forcément fan du chant de Loïc Rossetti, la version instrumentale permet d'encore mieux apprécier le travail musical de dingue...

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Lors de la sortie d'Am I a Girl?, je reprochais à l'album d'être un peu trop sage, à l'exception des deux derniers titres qui mélangeaient metal et pop de manière surprenante. Je fantasmais alors sur un album entier réalisé selon la même formule. Et on dirait que Poppy était d'accord avec moi puisqu'I Disagree est exactement ça : un mélange de pop sucrée et enjouée et de gros metal (tendance alt/indus).

Et oui ça marche super bien, déjà parce que la production est ultra-efficace et assure de manière souvent surprenante les transitions entre riffs qui tachent, beats obscurs et envolées lyriques, ensuite parce que Poppy assume pleinement le parti-pris tro d4rk de manière assez jouissive, sans toutefois se prendre trop au sérieux en assumant le côté fun et incongru de sa démarche. L'album a un côté étrangement addictif et je me surprends à l'écouter en boucle.

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L'album de hip hop de l'année ? Le duo est toujours dans le haut du panier sur son 4e album, ça continue à ne ressembler à rien d'autre dans le genre sans avoir le côté expérimental un peu occulte d'un Death Grips. Ultra-solide !

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Boris qui nous sort un putain d'album de sludge bien cradingue, je dis OUI.

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Ma découverte de Fiona Apple, un super album de pop qui touche un peu à plein de genres sans jamais perdre la tête, et surtout la voix énergisante de Fiona porte magnifiquement l'ensemble.

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Une excellente surprise de pop indé. Les inspirations sont clairement à chercher du côté des années 60 et du psyché. J'apprécie particulièrement les arrangements, ni trop épurés ni trop chargés, et bien entendu le sens de la mélodie déjà très accompli d'Alexandra Savior. D'apparence discrète mais sans doute l'un de mes coups de coeur de l'année.

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Quelle poutrance, quelle technique ! Sans doute l'un de mes albums de metal prog récents favoris...

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Très belle découverte que ce groupe de prog "génération YouTube" mené par la pétillante Yvette Young. C'est très technique mais le groupe ne néglige jamais de mettre ses sonorités au service de son atmosphère souvent très sensible, éthérée et portée par une lumière indescriptible. Malgré le côté monolithique que le style pourrait sous-tendre, l'album est assez varié et ne faiblit jamais en intensité.

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Au vu du nom et du son, j'ai été assez surpris d'apprendre que ce duo était parisien... Qu'à cela ne tienne : Dragunov c'est de l'instru sludge bien sombre qui n'oublie jamais d'envoyer des riffs gras tabassant la purée entre deux passages plus dépressifs. Leur son a une vraie cohérence dans les changements de dynamiques mais également une putain de présence, à deux c'est assez impressionnant !

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C'est sans doute le meilleur des trois albums d'Elephant Tree. Non seulement leur son est toujours aussi fat mais avec également une plus grande recherche mélodique, un côté planant notamment dans la voix, ainsi que quelques passages plus calmes (The Fall Chorus, ballade folk du plus bel effet).

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Un mélange ultra-rafraîchissant de rock indé tendance psyché/shoegaze et de dance.

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Probablement l'un de leurs meilleurs albums, rien à jeter !

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Encore une solide tuerie de la part de Code Orange. Ils embrassent désormais entièrement le croisement metalcore/indus, on a du riff à la violence indécente et aux signatures rythmiques complexes entrecoupés de glitches et autres bizarreries, quelques morceaux plus posés du plus bel effet. Un effort varié et ultra-dynamisant !

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Un album de folk aux accents multiples (blues, jazz, psyché...), c'est reposant et très mélancolique, j'adore !

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Une excellente clôture de l'année que cette découverte. Un doom psychédélique finlandais du plus bel effet, de longs morceaux aux sonorités sombres avec des putain de montées en puissance !

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Je suis toujours aussi fan du travail de Josh Klinghoffer. Son éviction des RHCP a eu beau s'être faite dans des conditions douteuse, je pense qu'elle ne sera au final que bénéfique pour ce talentueux musicien trop longtemps prisonnier d'un mega-groupe au sein duquel il n'a jamais su trouver sa place.

Dans la lignée des albums de Dot Hacker et du premier Pluralone, I Don't Feel Welle synthétise tout ce qu'on peut aimer dans la musique de Josh : des instrumentations piochant un peu partout dans la pop, le rock et l'electro au service d'une sensibilité à fleur de peau (sans doute son plus gros point commun avec John Frusciante, bien que leurs univers musicaux soient distincts). On sent le poids du contexte particulier qui a entouré la conception de ce disque : le départ de son groupe mais aussi la pandémie et l'effet insoupçonné qu'elle a pu avoir sur certains esprits créatifs.

En résulte un album très intime et toujours d'une grande richesse.

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Concept des plus audacieux que de réaliser une bande originale pour Caligari, tant d'années après. Il me tarde de revoir le film avec ce nouvel habillage sonore ! En tout cas c'est un fort bel album de post-rock, forcément très "froid" dans ses sonorités et bien chargé émotionnellement.

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Le retour tant attendu des légendes suédoises du stoner ! Bon l'album est sans surprise mais super efficace : c'est du desert rock sans fioritures comme on aime en écouter. Pas sûr toutefois qu'il marquera les esprits autant que leur cultissime premier album.

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Beau retour pour Metz ! Ça tabasse, les riffs sont chaotiques, le sont énorme, mais ils s'autorisent davantage de nuance et de subtilités - notamment sur le dernier morceau qui sonne comme du Sonic Youth. J'aime forcément.

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Quoiqu'on pense de Limp Bizkit, Wes Borland est un musicien talentueux et inventif, qui aurait sans doute mérité que son groupe soit davantage pris au sérieux.

Ce projet musical avorté est peut-être ce que Borland a fait de mieux : on retrouve indéniablement le son du guitariste mais dans une formule plus sophistiquée, rappelant davantage A Perfect Circle ou quelques albums d'Incubus que les productions de LB. On est pas tant sur du riff qui tache que sur des constructions progressives, variant les atmosphères, souvent bâties comme de lents crescendo. Ça a beau être présenté comme une collection de démos, non seulement le son claque mais le tout semble construit comme un vrai album cohérent. Et les instrumentations sont suffisamment bien foutues que pour que l'absence d'un chanteur ne se fasse jamais remarquer.

Belle surprise que cette capsule temporelle !

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IDLES continue sur leur très bonne lancée : du rock héritier du punk, proprement énergisant et suffisamment singulier dans son approche pour laisser un impact.

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Un album assez foufou et complètement imprévisible. Tantôt on est sur du gros stoner, tantôt ça ressemble limite à du Michael Jackson. Et moi j'aime ces groupes qui nous font voyager d'ambiance en ambiance, sans jamais perdre l'auditeur...

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Un très bel album de folk/pop indé, les mélodies sont jolies comme tout et les arrangement sont superbes. Ça change du dernier Taylor Swift hein !