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On n'aurait pas cru que alt-J renouvelle son coup de force du premier album, mais ils l'ont fait. Un disque déroutant, profondément original, parfaitement magique. Quand je pense que la planète s'extasie sur l'expérimentation d'un Radiohead, alors qu'ici, on a, en plus, le plaisir !
La grande claque de 2019 : les punks, les vrais sont revenus. Et en plus ils sont drôles, ils sont politiquement engagés, et ils donnent des concerts d'enfer. Que demande le peuple ? IDLES ! IDLES !
Morrissey, c'est bien sûr un "acquired taste", et il nous casse régulièrement les bonbons. Surprise donc de le voir revenir avec d'aussi bonnes chansons en 2019. L'un de ses meilleurs albums !
La musique contemporaine est bouillonnante "down under". King Gizzard est capable du meilleur comme du pire, mais n'arrête jamais d'expérimenter, tout en gardant l'énergie garage punk de leurs débuts. Et ici, à coups de "micro-tons", c'est envoûtant. Une vraie expérience.
Mark Eitzel, l'éternel oublié parmi les génies américains, revient au sommet avec cet album digne des grands disques de American Music Club. Bouleversant.
Et Arcade Fire tient toujours le coup. Plus varié, moins essentiel, mais toujours jouissif, avec quelques unes des chansons les plus fortes entendues en 2017. On peut toujours être fiers d'eux.
Les chats ne font pas des chiens. Le fiston à Ian est aussi brillant (plus, peut-être ?) que lui, et ce disque est un bonheur de compositions déviantes et de paroles méchantes et hilarantes. Un personnage.
Tout n'est pas bon chez Ty Segall, généreux rocker brouillon et enthousiaste, mais cet album court et ramassé devrait enchanter tous ceux qui aiment le glam, le punk, le hard et le psychédélisme. Beaucoup de gens donc.