Les meilleures séries des années 2000 selon fan_2_mart1

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Un N°1 définitif. Série que j'ai du voir 6-7 fois : imparable de la première à la dernière seconde, dès lors qu'on a saisi le génie comique de Ricky Gervais. Partant d'un objet prosaïque et anti-glamour, le voici dévoilant la comédie humaine sous ses pires coutures. Déjà le piège du politiquement correct tourné en dérision, mais aussi les phallocrates ignares, la beauferie du lad moyen, l'idiotie du monde du travail... Reprenant la méthode Spinal Tap (un des films les plus drôle ever?), avec ces regards-caméra complices, ces apartés maladroites, et incarnant avec un génie rare le petit patron wannabe-comique David Brent, Ricky Gervais aura signé mon doudou absolu, celui que je me plais à partager avec les meilleurs (manière comme une autre de filtrer les béotiens : ceux qui ne pigent pas l'humour cinglant, sont mal à l'aise face à ce miroir si peu déformant de la petitesse humaine), et Gervais aura beau aligner les séries de moins en moins inspirées, en roue libre (Extras passe encore malgré la redite, mais avec la saison 2 d'After Life, on tombe très très bas, vers un comique involontaire pathétique), rien ne détrônera jamais cette série qui, chose rare, impacte ma manière de voir le monde réel : le ridicule intangible des relations humaines, de la vie de bureau en particulier. Dont acte (pas manqué pour un penny).

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Je suis pas encore allé au bout : la première fois tout seul, je me suis arrêté à la saison 3, à un moment où la chose méta semblait aller jouissivement dans ses derniers retranchements (Abed forever). Mais la série semble comme essorer mes GF qui ne goûtent pas totalement l'humour méta/post-moderne subtilement tapi derrière le pompiérisme amérloque, ou le discret male gaze un peu beauf d'Harmon (quand même mille fois moins relou que dans Rick & Morty, par ailleurs).

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De la maestria en mécanique d'écriture à son meilleur. Et une série qui a réussi à décontenancer deux fois : d'abord avec son écriture ciselée à 3 niveaux de lectures permanents et à l'implacable mathématiques qui laissa hagard le public médusé des sitcoms d'époque. Puis au retour après hiatus de 10 ans qui reprend la même mécanique puzzle et l'étend à des épisodes entiers : cette fois, c'est la saison qui ne se reconstruit qu'une fois tous les épisodes ingurgités, et non plus l'épisode une fois toutes les scènes gobées. Un peu moins immédiatement drôle, mais conceptuellement impressionnant.

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Le gros kiff. Les gags sont quasi-systématiquement surprenant, le tout est une satire sur le fil du mode américain évitant à la fois le politiquement correct absolu et toute forme d’ambiguïté politique. Sorti en 2000 mais pourtant tellement 90s, avec cette B.O skate punk adolescente qui - piteusement - empêcha longtemps la sortie des Dvds en France !

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Série d'abord glânée de manière éparse à la télé, revue pendant ma formation professionnelle avec plaisir, puis encore ces jours-ci, avec ma concubine. Evidemment, le principal atout est la drôlerie, d'un comique cinglant, acarîatre, fait de néologisme et d'absurde (je dirais, niveau équation, un mix d'Astérix, des Monthy Python et du Donjon de Naheulbeuk). En regardant à nouveau, je me rends compte quand même à quel point le fond est droitier (un homme, le chef, est entouré d'incapables, notamment côté bouseux et pécores, et peine à leur apprendre la vertu ; les paysans étant carrément des caricatures de syndicalistes imbéciles et sans fondement, tandis que les fonctionnaires, via scribe et autres juristes consutles, sont présentés comme incompétentes ; non sans fond de vérité). Malgré tout, les séquences drôlatiques, les personnages hauts en couleurs, le fond de réflexion personnel (sur la paternité, le sens de la vie, du collectif) en fond une saga d'autant plus grandiose qu'elle est sortie de nulle part, sinon de festivals obscurs et d'un petit écran vite pulvérisée. On pardonnera même à l'homme à tout faire Astier de placer sa famille et de se donner, quand même, le beau rôle du mec classe (quitte à parfois tomber dans un ridicule involontaire). Et d'être une quiche en terme de mises en scène ; m'enfin quand on voit la qualité du travail abattu niveau scénario, dialogues, direction d'acteurs, cosmogonie et même musique, en passant, il est déjà remarquable que le tout tienne sur patte. Un jour, tel un Pacôme Thiellement moins barbu, je me fendrais d'une analyse poussée de la geste Kaamelott-ienne, il y a a écrire, ce me semble.

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Arrêtée avant la fin malheureusement, mais j'avoue avoir été porté par le mystère de ce Koh-Lanta new age et délirant (WTF le T-Rex dès les premiers épisodes). Je serai pas contre reprendre ça en bonne et due forme à l'occaze.

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Avant Game of Thrones, et avec un axe historique, Les Tudors. On y retrouve donc le même mélange de complots, trahison et de sexe (plus light quand GoT, je pense). Pas mal fichu, avec en ligne de mire les conflits avec l'Eglise (Henri IV est quand même le Roi ayant opéré la rupture avec l'Eglise pour pouvoir divorcer, si c'est pas du panache)

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Websérie commencée chez Raf, et qui, malgré la mise en scène cheap, m'avait plutôt convaincu. On part de petits épisodes gags jouant de paradoxes temporels sur un mode schlag pour aboutir, peu à peu, avec des hauts et des bas, à une saga SF bien plus sérieuses. La manière amatrice et cabotine qu'a Adricool d'incarner le perso principal est plutôt sympa, de même que les seconds rôle (Descraques en mode Fred blasé, la cinglante et carmante Justine Pottier). Plutôt vers les débuts du web français, option créatif avec des bouts de ficelle, d'une certaine manière, l'irruption tranquille d'un esprit DIY/Punk léger (autour de la bande Golden Moustache, capable de très belles choses comme de très poussives.

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Idem qu'HIMYM, mais avec léger avantage pour Big Bang Theory pour les références geeks certes clichetonneuses mais bien ciblées (en ce qui me concerne, plutôt Asimov que les comics, que je n'ai jamais aimé, mais bon). Drôle quelques saisons, puis ça devient très poussif (malgré Howard que je trouve limite plus drôle que Sheldon, évident personnage comique emblématique). Bien sûr, on est obligés de se farcir l'obligatoire histoire d'amour comme fil conducteur, mais bon, aimant le format concis des séries type sitcom et leur absence totale d'ambition, à la ferveur de dialogues qui maintiennent sous oxygène l'esprit de l'âge d'or d'Hollywood (Wilder, Mankiewicz, Lubitsch & co), tout en vannes cinglantes assez écrites, je prends tout ça avec indulgence (un sujet sur lequel je ne suis pas totalementsnob, donc : les sitcoms à la gomme).

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Vus durant mes années fac, ce reboot modernisé de FRIENDS (les années 2000 ne furent pas avares en recyclages), avec un surplus d'humour politiquement incorrect vaguement en vogue alors, mais aussi une couche de niaiserie par dessus (le suspense digne d'une comédie romantique à la gomme qui titre la sitcom), les épisodes générationnels d'HIMYM m'accompagnèrent un an ou deux. Puis, comme toute série s'enlisant, je finis par décrocher au bout de 4 saisons, lorsque l'intrigue consistait alors, comme dans Friends qui connut aussi ses longueurs et zones de turbulence, à faire sortir, puis séparer, les différents personnnages féminins/masculins entre eux. Reste évidemment Barney, incarnation ironiquement joué par un homo (bouhhh l'appropration culturelle) d'un mâle alpha jusqu'au risible. Comme quoi : les années 2000 furent peut-être l'apothéose de l'humour noir néo-beauf, mais aussi celles qui mirent en place dans les sitcom le principe de faire tourner l'humour autour d'un personnage quand même humoristiquement au dessus de la mêlée (Ted faisant office d'alter-égo et Robin de femme fatale, à l'instar, de manière alors moins marquée, de Ross et Rachel, peut-être). Les marketeux étaient passés par là, entre temps, sans doute.

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J'ai pas mal d'amis qui considèrent cette série au top du top. Et, quoique l'ayant toujours trouvé sympathique, l'aspect teenager/américain vaguement indé (Zach Braff, enfoui depuis son Garden State heureusement) m'a toujours laissé perplexe. Mention quand même à quelques gags poilants et au fabuleux personnages du Janitor.

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J'ai assez peu regardé cette version modernisée LGBT/famille nucléaire éclatée de Malcolm, avec un filmage mockumentaire très en vogue alors, mais j'ai plutôt trouvé drôle (sans être foncièrement hilarant), ce que j'ai vu.

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Parmi les premières séries a utiliser un peu les moyens du cinéma (voix-off espiègle, musique à la Thomas Newman, quelques plans à la grue, ce genre-là) , Desperate Housewives s'en sortait pas mal ! Je me souviens avoir binge-watché comme on ne disait alors pas du tout la ou les premières saisons, sorties de variations girly autour d'American Beauty (qui était un de mes films d'adolescence préférés). Evidemment, au bout de 3 ou 4 saisons, ça tournait méchamment en rond, et j'ai ensuite suivi en pointillé. Avec le recul, le moralisme pudibond et chrétien de ladite voix-off se révèle loin d'être subversif et, tout en montrant différents profils féminins (la fille un peu maladroite/paumée, la bimbo superficielle, la psychorigide maniaque, la mère au foyer débordée), mâtinée à chaque saison d'une intrigue vaguement suspense/policière (un suicide/meurtre, un voisin mystérieux et inquiétant qui débarque) sont assez lambda, mais pour l'époque et à l'âge que j'avais, une saga plutôt agréable.

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Des quelques épisodes vus (7 ou 8?) je retiens surtout les intros macabres qui s'amusaient, façon cartoon maussade, de la mort du personnage concerné. Pour le reste, ok, mais sans m'avoir renversé (mais comme ma bien aimée Narcolie la considère comme une des plus grandes séries qui soient, sans doute y aura t-il l'occasion de se replonger dans l'univers des croque-morts avec plus de sérieux).

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Dans le genre petits plaisirs coupables, j'aimais bien tomber sur un épisode de Monk, à la téloche. Certes, une série polar-oïdes sans ambition, mais qui évitant à la fois le surplomb de sérieux pseudo-dark de tant d'autres (Les Experts, NCIS et tutti quanti), et m'évoquait, version light et badine, le ton pince sans-rire du grand poulet Columbo.

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Je ne suis pas allé au bout, mais quand même assez loin (genre avant-dernière saison). Et je suis dubitatif quand à l'accueil dithyrambique d'une série qui en 40 heures décrit avec moins de pertinence le parcours d'une dissolution mentale qu'un film de 2 heures de Lumet, Polanski ou des Coen. Làs, la série préfère enchaîner les allers-retours feuilletonnesques (je m'engueule puis réconcilie alternativement avec ma femme, mon accolyte). Au fond, je sauverais quelques scènes vraiment excellentes (l'intro sur un banc, la séquence explosive sous fond de DLZ de Tv on the Radio, le jeu d'ombre du Parking avec les gangsters) noyées dans un flot incontinent de dramaturgie inconséquente (après, tout le monde semble adhérer à l'évolution programmatique de Walter White et, peut-être, se retrouver dans ce pétage de câble au fond très anar' de droite).

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Souvenir d'une belle soirée où ma tendre d'alors m'avait concocté un week-end d'anniversaire récréatif, avec session dessin-animé sur Netflix à la clé. Archer au programme, donc, et les 5-6 épisodes vus m'ont laissé un souvenir mitigé quoique contextuellement plaisant, avec un mélange d'humour noir faisant parfois mouche, mais beaucoup de pseudo-coolitude pour adulte qui, paradoxalement, flaire l'adolescence à plein pif.

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Là encore, malgré l'évidente médiocrité (plutôt assumée, dans la forme, j'imagine) et la lourdeur dû au processus d'écriture à la chaîne, je dois concéder que j'étais plutôt heureux, ado, de tomber sur ça en zappant.

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Vue la saison 1, qui était assez moyenne (ossature dramaturgique sans grand relief dans le rapport avec la mère, suspense même pas au niveau de la sous-intrigue James de Twin Peaks, jeu d'acteur pas dinguo). De fait, j'étais surtout curieux de voir ce qu'avait dans le ventre une série qui incluait alors dans sa B.O du Clutch, Fu Manchu, Black Keys, Don Caballero ou Sun Kil Moon. La preuve que bon goût musical et cinéphéliques ne coïncident pas vraiment.

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Jamais suivi assidûment, mais une petite dose homéopathique de cynisme de bon teint le faisait pas mal, ici ou là. Surtout dans un cadre télévisuel alors quand même bien tristoune et niaisouille. Ensuite, c'est quand même un zombie de l'époque où les séries pouvaient se contenter de refaire 100 fois sur 7 saisons le même épisode.

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Pour être honnête, j'ai dévoré la saison 1, qui a contribué, entre autres, à l'échec de mon année de prépa (à coup de quelques nuits blanches stratégiques). A l'époque, je n'étais pas blasé, puisque je le découvrais, de l'effet cliffhanger sur-utilisé. Aussi, cette série m'était vantée par celle dont j'étais alors transi. La saison 2 et sa course-poursuite sentait déjà le réchauffé et m'avait laissé mitigé, pas avide d'explorer la prison mexicaine. Le reboot quelques années après était limite nanardesque, en revanche.

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Mon ami Guérillaourt aimait beaucoup, et je peux voir l'appel, de loin. J'ai même essayé deux fois, avec quelques années d'écart, de m'y mettre. Seulement, malgré quelques rictus légers, le tout m'a semblé d'une lourdeur cumulant le meilleur (disons l'absurde Monthy Pythonesque) mais surtout le pire (disons le prout-prout de Mr Bean et Benny Hill et la geekerie pénible d'Edgar Wright) de l'humour engliche.

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L'histoire n'a déjà pas un intérêt ou un suspense grandiose (amour/répulsion en allers-retours classiques, suspense à deux ronds de flanc) mais comme le tout ressemble à une justification déguisée de la peine de mort (il tue des criminels, donc ça va) mâtinée de semi-fascination pour les serial killers (une plaie), quelques points malus

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Comme c'était cité par Eric Judor comme une de ses influences pour Platane (comme The Office et Curb Your Enthousiasm, le très haut du panier, donc) j'y allais avec positivité. Mais je n'ai pas pu passer les premiers épisodes, terriblement poseurs.

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Typiquement le genre d'humour ricain lourdingue que j'ai du mal à saquer, et j'ai du me coltiner une bonne demie saison pour être sûr (et ce malgré la dégaine de winner digne de Nicolas Cage dans Arizona Junior, horizon quand même très lointain de cette série plus proche d'Appathow, faussement graveleuse et subversive, niaisement moraliste).

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Sorte de Dr House BG au rabais (qui rencontre Gray's Anatomy?). ça sentait bien l'opportunisme à la con, quand même

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Episodes vus par ci par là, random mode. Mais ça m'a toujours semblé cliché et sans intérêt (mais vu l'aura relative depuis, peut-être que j'ai pris la chose par le mauvais bout).

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Le premier épisode fût une expérience assez traumatisante de gore de pacotille, de posage abusif et de cucuterie derrière une façade faussement sanguinolente. En plus, je pensais alors que ça serait bien.

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Franchement même ado, et malgré le générique teenage qui restait en tête, j'ai toujours trouvé ça naze. Et pourtant, j'ai un peu grandi avec une nounou kiffant Lois & Clark.