S'inspirant de différents genres, Upload ( saison 1 ) est principalement une comédie sentimentale.
Avec musique ad-hoc et quelques codes respectés : les premiers uploadés rencontrés sont deux homosexuels ( approbation des LGBT... et puis plus vraiment d'utilité ).
Mais Upload se veut une série de SF mais c'est là que cela bug : elle part d'un postulat ( c'est le titre ) et montre dès le début comment se déroule un upload. Il doit se réaliser sur une personne vivante !
D'où les incohérences qui suivent : comment expliquer l'upload de certains personnages ?
Luke se suicide, Dylan tombe dans le Grand Canyon : a priori, ces deux là décèdent et il est donc impossible pour eux de se retrouver à Lakeview ...
Autre anomalie,
comment Luke peut ramener des objets tangibles du monde réel ( sacs L'Oréal ) dans le monde virtuel d'Horizen ?
Cela m'a gâché le plaisir de découverte de cette série.
J'ai apprécié en revanche le traitement des véhicules autonomes ( c'est un vrai défi ) et les notes d'humour sur la technologie envahissante.
Même si, pour certaines, l'exagération n'était pas nécessaire :
Exemple : lors de l'achat de capotes, le personnage est scanné et l'IA détermine la taille optimale. C'est marrant et une suggestion de l'IA ( au lieu d'une injonction et même une annonce de contentieux ) serait plus appropriée : l'homme ne peut pas acheter des capotes pour un ( son ) ami ? Une femme ne peut pas faire cet achat ?
Des déceptions mais tout n'est pas à jeter : je mets donc five stars ( mais ici c'est sur 10 ) !
J'avoue être resté devant cette série pour la trame de l'énigme policière sous-jacente.